Africa News of Thursday, 4 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Un ancien braqueur de banque devient ministre en Afrique du Sud

Le président Cyril Ramaphosa a nommé 32 ministres et 43 vice-ministres Le président Cyril Ramaphosa a nommé 32 ministres et 43 vice-ministres

Mercredi, les nouveaux ministres du gouvernement sud-africain ont prêté serment, marquant un tournant notable avec l’inclusion d’un ancien braqueur de banque devenu ministre des Arts et des Sports.

Le président Cyril Ramaphosa a nommé 32 ministres et 43 vice-ministres pour son gouvernement d’union nationale. La cérémonie de prestation de serment a eu lieu au Cap, devant le président de la Cour suprême, Raymond Zondo. Parmi les figures marquantes, Paul Mashatile, vice-président, a également prêté serment.


Le gouvernement rassemble sept partis politiques : le Congrès national africain (ANC) avec 20 ministres, l’Alliance démocratique avec six, le Parti de la liberté Inkatha avec deux, et un ministre chacun pour GOOD, le Front de la liberté plus, l’Alliance patriotique (PA), et le Congrès panafricain d’Azanie.

Parmi ces nominations, Gayton McKenzie, chef de file du PA et ancien gangster, a suscité une attention particulière en devenant ministre des Sports, des Arts et de la Culture. McKenzie, qui a avoué avoir braqué sa première banque à l’adolescence, a passé sept ans en prison. Cette période d’incarcération l’a incité à changer de vie. Il est ensuite devenu conférencier motivateur et auteur, avant de lancer plusieurs entreprises avec son ancien compagnon de prison, Kenny Kunene. En 2013, McKenzie a fondé le PA et s’est engagé en politique.


Lors des élections nationales du 29 mai, aucun parti n’a remporté de majorité claire, ce qui a conduit à la formation du gouvernement d’union nationale. Le PA a obtenu environ 2 % des voix, suffisant pour décrocher un poste ministériel. La campagne du PA était axée sur le sentiment anti-étranger, promettant de renvoyer les migrants africains sans papiers, en particulier ceux du Lesotho, du Mozambique et du Zimbabwe, qu’ils accusent de prendre les emplois des Sud-Africains et d’augmenter le taux de criminalité.