Ben Decca fêtera ses noces de perle avec le public de la capitale économique le 14 novembre 2015 à Douala-Bercy. L’artiste est actuellement en tournée aux Etats-Unis et au Canada dans le cadre de cette célébration de ses 30 ans de carrière.
N’empêche, le comité d’organisation de l’anniversaire musical le plus attendu de l’année continue la préparation au plan local. Et hier, 8 octobre à la Chaumière Jazz Club de Bonapriso, il était question d’évaluer le niveau d’avancement du projet.
D’abord au plan de l’accompagnement de l’événement par les sponsors. L’un des membres du comité d’organisation, Sylvain Kom, déplore le manque d’intérêt des grosses structures pour la célébration « d’un artiste de cette envergure, avec une carrière comme la sienne ».
Les dossiers traînent sur la table de ces potentiels partenaires depuis quatre mois. Le bassiste Richard Eboa, chef d’orchestre adjoint, s’est, quant à lui, appesanti sur le spectacle en lui-même.
En effet, treize musiciens (dix instrumentistes et trois choristes) de Douala et de Yaoundé ont été retenus. Pour ce qui est du répertoire, il a fallu faire un choix difficile parmi les plus de 150 chansons à l’actif de Ben Decca. 35 ont été proposées. Parmi lesquelles on espère bien retrouver des tubes comme « Ebongwa Loko », « Amour à sens unique », « Dipita Lam », « Réconciliation », « Yetena », « Na senga bobe », « Sontanele », pour ne citer qu’une infime partie.
Le spectacle sera divisé en trois parties, trois décades : Ben Decca et ses amis ; Ben Decca et les artistes de la nouvelle génération ; Ben Decca et ses racines (sa famille et le canton Deido dont il fait partie). Mais, les noces de perle de Ben Decca ne se passeront pas seulement sur scène. Le canton Deido a décidé de rendre hommage, le 13 décembre prochain, à celui qui est un notable de la chefferie.
Des remises de dons sont également prévues à la prison centrale de Douala et dans deux orphelinats, dans la capitale économique et à Yaoundé. Yaoundé où la date de concert n’est pas encore connue. Mais quand le moment sera venu, Philippe Essack, président du comité d’organisation, en est convaincu : « il va donner le meilleur de lui-même, parce qu’il faudrait qu’on puisse retrouver le Ben Decca des années 80 ».