Musique of Tuesday, 14 March 2017

Source: camerdirect.com

Jovi et Stanley Enow bientôt ensemble?

Jovi et Stanley Enow Jovi et Stanley Enow

On le sait Jovi et Stanley Enow sont les rappeurs les plus constants et les plus représentatifs de la sphère du Hip Hop camerounais ces 4 dernières années. Mais les deux enfants prodigues du rap 237 ne se sont jamais entendu, ils n’ont ainsi jamais coopéré.

Les fans à la base du conflit !!!

Les fans aidant, une rivalité sans précédent s’est installée entre les deux. Et par chansons interposées, les deux n’ont cessé de se faire la guerre, ruinant les espoirs des camerounais qui voyaient en ces deux le moyen pour la musique urbaine camerounaise de conquérir l’Afrique et le monde. Depuis « Et P8 koi » de Jovi ou il renie à Stanley d’être le boss du rap Kamer et la réponse dans « Bounce » où Stanley trait son collègue de « rappeur de quartier », les fans et les médias n’ont cessé d’attiser la flamme pour définitivement écarter une possible collaboration entre les deux artistes.

uf que le temps aidant, les deux artistes ont pris de l’âge et de l’expérience et ont compris (je pense) que cette guéguerre est inutile et contre-productive. Et le ton est tombé d’un cran. Le clash a cédé place au travail, puis les attaques ont cessé.

Le premier pas !

Le signal d’un ‘rapprochement’ entre les deux poids lourds du rap camerounais est venu de Stanley Enow, qui après la sortie de la vidéo « Mongshung » de Jovi a posé sur sa page Facebook un extrait de la chanson : « costard sur mesure, je te trouve ça à mokolo, la griffe Armani je te trouve ça à fap kolo » avant de commenter « ça c’est une de mes meilleures chansons de l’année ». Un geste qui lui faudra tant d’éloge tant du côté de ses fans que de ses détracteurs qui lui reprochait d’être un peu trop zélé par son succès. Et pour le confirmer, Stanley Enow répond à une de ses fans par ces mots : « merci, seuls les idiots ne change », preuve s’il en était encore doute, que Mr. Enow a vraiment pris de la hauteur.

La réponse de Jovi !!!

Si certains ont voulu banalisé l’acte posé par Stanley Enow, le principal intéressé Jovi qui n’a pas réagi à cette publication dans les réseaux sociaux a préféré répondre en chanson. En effet dans le titre « Tchana Pierre » de son troisième album « 16 wives », Jovi répond à son collègue par ces mots : « si toi et moi on veut la paix, peut être ça peut se faire ». Voilà une réponse dont les médias devraient encourager pour faciliter le rapprochement entre les deux artistes, qui feraient forcément le bonheur de plusieurs fans et rehausserait l’influence du rap camerounais dans la sphère africaine. Et ce n’est pas Céline Victoria Fotso, la CEO de Je Wanda Magazine & Co qui le démentirait. Elle qui, depuis le début de la guéguerre, l’avait dénoncé avant de marteler que cela ne fera que fragiliser le mouvement encore émancipation.

Il est vraiment temps que les deux ténors se font la paix, pourquoi par une collaboration. Car la musique urbaine traverse une étape décisive qui, réussie la mettre sur les cymes mondiales du rap. Alors les gars, on attend vivement une collaboration entre vous… c’est le Cameroun qui gagnera !!!