EarlyKiss Music, la “cuisine calme” de Kissila, vient de nous servir un autre met musical des plus conscientisateurs :'Mbouani', en langue Bamiléké renvoi au cri de ralliement pour la paix, l’amour et l’unité dans nos familles en proie aux rivalités et à la jalousie.
Parti pour être l’hymne de ralliement et de la paix dans nos tribus respectives et particulièrement celle Bamiléké, Mbouani dénonce la division qui d’années en années gagne nos familles.
Rivalités, jalousie et méchanceté y ont élu domicile, au grand dam de la population ; où est passé la solidarité qui la caractérisait ? Kissilâ en pleure de nostalgie… Elle y va de toute son inspiration; de l’anglais, en bafang, en passant par du pidgin et du français, Kissila voudrait s’assurer de ce que son message soit véritablement compris par tous.
Cette pépite de l’Afro house (mélange de beat africain et de la techno), ne compte également lésiner sur aucun rythme, dès lors qu’elle soit entendue. D’où sa manie de tout faire seule, et bien : « Je programme moi-même mes titres, je compose mes mélodies et chante tout en faisant les chœurs toute seule. Tout doit être parfait et ma minutie n’a d’égale que ma conviction », nous avait-elle confié lors d’un entretien.
Cette fleur camerounaise s’est donnée un credo : chanter l’espoir dans la vie, les plaintes et surtout les valeurs morales. Cette dernière trouvaille musicale s’en justifie alors pleinement. 'Mbouani', cri de révolte, appel à l’union, élan de conscientisation, Kissila souffre de voir son peuple désuni.
Ce énième titre n’est qu’une ébauche d’un projet très ambitieux qui compte pas moins de 35 déjà prêts. Un pas de plus donc pour l’album à venir et tout premier du genre :'Revealed', prévu pour la fin 2015.
On se souvient encore de son premier single 'No Chop Your Money' sorti en Octobre 2013 (une réponse au groupe P Square comme pour souligner que toutes les femmes ne sont pas des matérialistes) et du récent, ' When the Stars Fly Over' sorti en Novembre 2014 (qui est un chant d’espoir, inspiré de ses observations de tous les jours, partant des sans domiciles fixes en Europe et aux USA ou Nos pauvres nanga bokos au pays).
Mbouani nous incite à une quête permanente et palpitante d’harmonie (le vivre ensemble), de fraternité, des valeurs ancestrales et traditionnelles, et de la paix. Un discours qui vient à point nommé, étant donné les circonstances. Cliquez sur le lien et consommer ce titre… avec exagération !