Aux États-Unis comme en Europe, dans tous les pays où ils se trouvent, beaucoup de nos compatriotas camerounais brillent par la feymania, la contrefaçon, la prostitution, le faux et l’usage du faux, la violation des lois de leurs pays d’accueil.L’origine d’une telle épidémie, qui ternit l’image du Cameroun, se trouve au Cameroun, à Yaoundé, à la tête de l’État où des dirigeants excellent dans la délinquance, à commencer par le chef d’État avec sa nationalite étrangère et qui ne paie pas ses impôts au Cameroun, les détournements des fonds publics, les mensonges et à la fin il y’a lieu de s’apitoyer du sort de Gautier NJIAGA, qui n’a fait que «se débrouiller».
Puisqu’il a appris au Cameroun qu’«il faut réussir» par tous les moyens, puisque «le Cameroun c’est le Cameroun». Ne cherchez pas à savoir ce que signifient ces expressions du chef de l’État du Cameroun, puisqu’elles ne visent qu’à endormir les esprits pour leur faire accepter tous les scandales.Quand NJIAGA considère la misère des artistes camerounais, qui sont supposés lui donner de quoi nourrir sa famille, alors que rentrer au Cameroun est une sentence de mort, il n’a pas trouvé mieux que de «se débrouiller» en contribuant a la fabrication de faux passeports européens qui ne manquent pas de clients, puisque tout ce qui compte pour les camerounais, à commencer par ceux qui trônent à la tête de l’État, c’est «la réussite».
Même si on vole, même si on fey, même si on tue, tout est normal pour le camerounais pourvu qu’on amène la réussite. L’État de Paul Biya a transformé les musiciens, artistes, et producteurs en clochards. Combien de grands noms, comme feu Anne Marie Ndzié qui ne cessait pas de crier qu’elle mourrait de faim, meurent dans la misère totale, tout simplement parce que Paul Biya a créé un ministère de la culture juste pour enrichir les gens qu’il y nomme? Le Cameroun est le mouroir des musiciens , des artistes et producteurs camerounais. Gauthier NJIAGA le grand producteur, le sait. Il a préféré «réussir» à Paris. Personne ne peut enlever de la tête de la génération née et grandie sous le règne de Biya la notion de «la réussite par tous les moyens». Mais il n’a pas été chanceux comme il l’espérait…