Musique of Friday, 15 December 2017

Source: kamerurbain.com

Revivez vos beaux moments du lycée avec 'au bal' de Serji

Artiste camerounais, Serji Artiste camerounais, Serji

Quand FLAIR, me parle d’un rappeur, c’est que forcement y’a de la graine, et même si le produit ne me surprend pas comme ça été le cas, je me dis « forcément le gars à quelque chose à donner ». Car FLAIR ne peut valider n’importe quoi.

Bah qui est FLAIR ?? Faut pas poser ce type de question devant certaines personnes bref comment on dit souvent hein « seul les vrais savent ». Bon retenez tout de même c’est lui qui présente principalement aux côté de Alain Dexter l’émission de Hip-Hop diffusée en après-midi sur la CRTV centre 94FM.

Souvent il est possible d’écouter un produit et que direct on ne soit pas captivé, mais après plusieurs écoutes on en devient fan, là ce sont les effets du subconscient, qui y retrouve un truc de prenable dans l’œuvre écouté, c’est le cas avec « au bal » de SERJI, qui personnellement à premier écoute je me suis dit que ce que gars est à ces débuts pourquoi il est pressé de s’exposer au lieu d’abord de murir sa musique.

SERJI, est un jeune rappeur camerounais né à la fin des années 80 à Ngoyla, un village de l’Est Cameroun. C’est en 2009 qu’il se lance dans la musique. La musique étant le seul moyen qu’il a trouvé pour s’évader face aux multiples déceptions que lui a offert la vie, surtout le décès de ses parents il y’a bientôt 7 ans.

La thématique de » au bal » étant la description de l’ambiance festive des fêtes entre élèves souvent organisées pour le compte de la fin d’année, pour ma part ça coïncide bien avec son style qui m’a fait penser à un artiste pas mature. Il est donc logique qu’avec ce niveau-là il soit dans un registre qui cadre avec les plus jeunes, surement là voilà l’élément qui convainc Flair et me fait ne pas le zapper à chaque fois que son tour arrive dans mon lecteur automatique.

Les paroles sont très drôles et vous donneront surement de beaux souvenirs si vous avez été un jeu qui a su s’amuser pendant ces années de lycées, ces années-là où l’on passait notre temps à apprécier les petites sans pouvoir se déclarer, et que c’est lors d’une fête qu’il nous était donné le moyen de coller après de multiple négociations.