Musique of Sunday, 31 May 2015

Source: culturebene.com

«TE DAM», le tout premier bébé musical d’Emilie Mvogo, dans les bacs…

Après avoir fait ses preuves pendant longtemps dans les cabarets les plus fréquentés de la cité capitale (Le ZENITH, la RESERVE, au Mont Fébé, etc), c’est toute confiante qu’Emilie Mvogo nous propose enfin son tout premier projet solo, TE DAM (Rien ou faire mon chemin sans gêner personne), travaillé pendant plusieurs années dans les studios MERCURY chez Billy Ngomane.

Inspiré de son vécu, TE DAM parle du quotidien, des problèmes de tout le monde sous une musique d’écoute enrichie par une diversité rythmique dont le folklore, le merengué et le bikutsi. Avec cet album, Emilie compte se démarquer, en attirant l’attention des critiques.

Pour cet ancien mannequin, ce premier pas tient compte de carte d’identité. Amour, bonheur, douleur et ingratitude en constituent les thématiques. C’est dont un disque de 6 titres qu’il vous est donné de découvrir et d’apprécier :

1. Ngon Mikama, une invite au culte de l’effort, met aussi un accent sur les charmes de la localité dont est issue l’artiste, non loin d’Obala dans la Lékié.

2. Cri d’amour (dont le vidéogramme est réalisé par JPM Pictures), dans un élan langoureux démontre la versatilité de l’amour qui peut venir à tout moment et partout, sans être contrôlé.

3. Itam fait le triste constat de l’ingratitude de nos proches, qui n’hésitent pas à nous poignarder dans le dos quand ils en ont l’occasion.

4. Te Dam, ou l’attitude de soi à rester zen face à toute situation ; faire son chemin sans gêner personne…

5. Allonger, du bikutsi pur pour trahir délicatement l’infidélité et le caractère insatiable des hommes mariés. Pour boucler l’opus, Emilie rend un vibrant hommage à la MAMAN à travers Mema ; ce titre raconte l’histoire des Pères géniteurs irresponsable, qui sans scrupule abandonnent la charge des enfants à leurs pauvres mères.