Bien plus qu’une simple passion, la musique est une articulation forte du quotidien de ce juriste de formation.

Yamel, de son identifiant artistique, est en effet à fond dans la musique malgré les lourdes responsabilités qu’il assume dans l’administration camerounaise depuis des décades.

Après les dossiers précieux du bureau, à Yaoundé ou en déplacement, il parvient toujours à trouver du temps pour un tête-à-tête avec sa guitare ou son piano.

Toutes les thématiques Ekang qui ont bercé son enfance à Melanguè 1 par Ebolowa sont donc revisitées, remises au goût du jour ou plutôt, « recuisinées » à sa façon, avec une bonne dose de ce Jazz qui le possède viscéralement depuis une petite éternité.

Et son séjour sur le vieux continent pour ses longues années d’études lui ayant permis de se rapprocher d’autres courants musicaux et même de formaliser ses bases musicales, il s’est donné d’enrichir son patrimoine traditionnel d’origine avec toutes ces fragrances accumulées.

Son tout premier album « Vision » et les vidéos en ligne grâce à sa chaîne Youtube, sa page Facebook et d’autres plateformes de diffusion en ligne, sont donc autant de cocktails sonores où le cœur de la forêt d’Afrique équatoriale vibre harmonieusement avec du Jazz, du Blues ou encore du Funk. Avec très peu de place faite au chant, il privilégie l’expression technique des musiciens sur une panoplie d’instruments assez divers.

A côté de la guitare occidentale moderne, des percussions traditionnelles africaines multiples se dévoilent allègrement, apportant à chaque plage sa part de magie. Une magie que l’on retrouve donc également lors de ses sorties live, avec des partitions ouvertes même au public.

Avec Yamel, la musique s’impose une nouvelle façon de s’offrir, de se faire apprécier, posant pour les jeunes générations, des marques pertinentes pour des trajectoires encore plus gracieuses.