Le club de Bangangté domine le championnat messieurs alors que l’on jouera les 5e et 6e journées ce week-end. Nzuimanto de Bangangté tient les commandes.
Jamais le club n’avait occupé cette posture en championnat national. Après quatre journées, c’est Nzuimanto le maître. Le club reste invaincu jusqu’ici et compte huit points. Qui pour prendre donc la place de champion dont INJS de Yaoundé est tributaire ? Les équipes de la région du Centre et du Littoral, deux creusets de la discipline, promettent des étincelles. Et le retour de Condor de Yaoundé, suspendu pendant deux ans par la Fédération camerounaise de basketball, vient raviver la concurrence. Le club est deuxième (sept points) derrière Nzuimanto. Jean Denis Mbel, le coach de Condor, a misé sur un groupe entièrement réformé ou presque. Le club était champion du Centre depuis deux ans. «Nous avons misé sur un projet qui s’étend sur trois ans. La majorité des joueurs viennent des catégories juniors », explique-t-il.
Yannick Didier Seulle, meneur et capitaine de Condor de Yaoundé, est content du retour de son club dans l’élite. « C’était une rencontre très difficile pour nous au début. Nous avons retrouvé nos repères défensifs. Mieux nous défendions, mieux nous attaquions aussi. C’est ainsi que l’on a pu prendre l’avantage ».
Le travail des intérieurs a été très marqué en cette première journée. Cette année, le niveau sera très relevé. L’intensité de jeu y est. Aucune rencontre n’est plus gagnée d’avance comme par le passé. Ici, tout est question d’envie, de passion et de maîtrise des fondamentaux. Le combat tactique de certains coaches se montrera déterminant le long de la saison. Dix équipes s’affronteront jusqu’au mois de mai chez les messieurs, dans la formule de matchs en aller et retour. Le club qui engrangera donc le plus grand nombre de points l’emportera.
Chez les dames, la deuxième conférence est prévue ce week-end dans la ville de Buea. Champion du Cameroun en 2015, FAP de Yaoundé dames veut devenir plus conquérant. Le club a donné le ton lors des deux premières journées. Une défaite contre Onyx (32-37), mais deux victoires qui donnent de l’espoir au club des Forces armées et police. Absente à la première conférence, INJS de Yaoundé et ses internationales (arrières) Siloise Gano et Sandrine Ayangma, vice-championnes d’Afrique 2015, vont faire valoir l’expérience. Dans cette équipe, il y a ce potentiel des intérieurs que l’on ne retrouve pas beaucoup ailleurs. Mais, il y a aussi l’adresse sur les rebonds défensifs. La présence de Siloise Gano et Sandrine Ayangma renforce le côté technique. C’est l’atout-expérience du club. La compétition se dispute à huit. Trois équipes sont prévues au total avec des matchs en aller et retour entre elles. Le Final Four regroupera, au mois de mai à Yaoundé, les quatre meilleures équipes à l’issue des Conférences.
Pas de pronostics hâtifs donc en ce début de saison pour déterminer le successeur de FAP.