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BBC Afrique of Friday, 26 July 2024

Source: BBC

Six athlètes africains à suivre à Paris 2024

Six athlètes africains à suivre à Paris 2024 Six athlètes africains à suivre à Paris 2024

L'Afrique cherche à franchir la barrière des 50 médailles pour la première fois aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Avec 329 épreuves dans 32 disciplines sportives, le continent aura de nombreuses occasions de monter sur le podium dans la capitale française.

Si certains athlètes ont déjà connu le succès aux Jeux olympiques et tentent d'étendre leur héritage, d'autres pourraient marquer l'histoire de leur pays ou de leur sport.

BBC Sport Africa sélectionne ici six concurrents à suivre de près pendant les Jeux.


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Faith Kipyegon (Kenya, athlétisme)

Avec deux titres mondiaux remportés et quatre records du monde établis au cours des 13 derniers mois, Kipyegon est dans une forme étincelante à l'approche de Paris.

Âgée de 30 ans, elle vise à décrocher sa troisième médaille d'or olympique consécutive dans le 1500 m féminin. Aucun athlète africain n'a jamais remporté l'or dans la même épreuve trois fois de suite.

Kipyegon a abaissé son record du monde du 1500 m lors de la réunion de la Ligue de diamant dans la capitale française au début du mois et sera également présente sur le 5000 m aux Jeux.

Après avoir remporté les deux titres aux Championnats du monde l'année dernière, la Kenyane pourra-t-elle réitérer l'exploit aux Jeux olympiques et consolider sa position de reine de la piste ?

En action : Vendredi 2 août (séries du 5000m), lundi 5 août (finale du 5000m), jeudi 8 août (demi-finales du 1500m), samedi 10 août (finale du 1500m).

Letsile Tebogo (Botswana, athlétisme)

Premier Botswanais à franchir la barre des 10 secondes sur 100 m, Tebogo s'est révélé sur la scène senior l'année dernière en remportant deux médailles aux Championnats du monde.

Il a remporté l'argent sur 100 m et le bronze sur 200 m, devenant ainsi le premier Africain à remporter une médaille mondiale sur la distance la plus courte.

En dehors de la piste, le jeune homme de 21 ans a dû faire face au décès de sa mère Seratiwa, avec laquelle il partageait un lien étroit, en mai.

Tebogo pourrait devenir le premier Africain à remporter une médaille sur 100 m ou 200 m aux Jeux depuis Frankie Fredericks en 1996, mais il devra donner le meilleur de lui-même pour aller plus loin et sortir d'un peloton compétitif et remporter la première médaille d'or olympique de son pays.

En action : Samedi 2 août (séries du 100 m), dimanche 3 août (demi-finales et finale du 100 m), lundi 5 août (séries du 200 m), mercredi 7 août (demi-finales du 200 m), jeudi 8 août (finale du 200 m).


  • Quel est l'avenir des Jeux africains ?
  • Les sacrifices de la légende kenyane du marathon

Biniam Girmay (Ethiopie, cyclisme contre la montre et course sur route)

Tout juste sorti du Tour de France, où il est entré dans l'histoire en devenant le premier Africain noir à remporter une étape de la course cycliste la plus célèbre du monde et en terminant en tête du classement par points, Girmay est déjà un héros national en Érythrée.

Si le jeune homme de 24 ans termine dans les deux premiers du contre-la-montre ou de la course sur route, il obtiendra le meilleur résultat jamais obtenu par le pays d'Afrique de l'Est aux Jeux olympiques, dépassant le bronze obtenu en athlétisme en 2004.

Le contre-la-montre individuel est la meilleure chance de médaille pour Girmay. Le parcours plat de 32,4 km commence sur l'Esplanade des Invalides et se termine sur le Pont Alexandre III.

Le parcours de 273 km de la course sur route, une semaine plus tard, sera beaucoup plus difficile : il se déroulera dans la campagne à l'ouest de Paris avant une montée finale à Montmartre, des rues pavées et des sections très sinueuses.

Sans le soutien d'une équipe de coureurs pour l'aider à préparer une arrivée au sprint, les chances de victoire sur le Trocadéro sont minces pour Girmay. Pourtant, il est habitué à surmonter les obstacles depuis le début de sa carrière.

En action : Samedi 27 août (contre-la-montre), samedi 3 août (course en ligne).

Blessing Oborududu (Nigeria, lutte libre)

Icône de la lutte au Nigeria et en Afrique, avec 14 titres continentaux et quatre médailles du Commonwealth, Oborududu a été la meilleure performance de son pays à Tokyo 2020, où elle a remporté la médaille d'argent dans la catégorie des 68 kg.

Âgée de 35 ans, elle revient dans la même catégorie de poids pour ce qui pourrait être ses derniers Jeux olympiques.

Oborududu est tête de série numéro 6 grâce aux points de classement qu'elle a accumulés depuis les Championnats du monde de l'année dernière. La Française Koumba Larroque fait partie de celles qui la devancent et bénéficiera du soutien de son public.

Ayant fait ses débuts chez les seniors en 2009, Oborududu peut-elle partir dans un éclat de gloire en montant sur le podium et en offrant une quatrième médaille d'or olympique à la nation ouest-africaine ?

En action : Lundi 5 août (huitièmes, quarts et demi-finales des 68 kg), mardi 6 août (finales des 68 kg).


  • Et si les athlètes olympiques recommençaient à concourir nus ?
  • Tableau des médailles des Jeux Olympiques de Paris 2024

Hugues Fabrice Zango (Burkina Faso, athlétisme)

Âgé de 31 ans, il a offert au Burkina Faso la première médaille olympique de son histoire en remportant le bronze au triple saut masculin à Tokyo il y a trois ans.

Zango a surpassé cet exploit en devenant champion du monde l'année dernière, avec un saut de 17,64 m à Budapest.

Accueilli par des foules enthousiastes à son retour à Ouagadougou, il est devenu le premier sportif à se voir décerner la plus haute distinction honorifique du pays - Officier de l'Ordre de l'Étalon - pour ses exploits.

Également docteur en génie électrique, Zango veut être un « symbole d'espoir » pour d'autres personnes dans son pays d'Afrique de l'Ouest. Son prochain objectif est d'inscrire le Burkina Faso dans l'histoire à Paris.

En action : Mercredi 7 août (qualification du triple saut), vendredi 9 août (finale du triple saut).

Fatima Zahra El Mamouny (Maroc, breakdance)

Plus connue sous le nom de B-girl El Mamouny, la Marocaine est entrée dans l'histoire en devenant la première personne à se qualifier pour la compétition olympique de breaking.

Ce sport a été introduit pour Paris 2024, le Comité international olympique cherchant à attirer la jeune génération.

La jeune femme de 24 ans s'est lancée dans le breaking dans les rues de Rabat, même si, au début, ses parents ne la soutenaient pas dans sa nouvelle passion.

Les danseurs s'affronteront dans une série de combats en tête-à-tête, montrant leurs mouvements à tour de rôle et recevant des notes pour la technique, la variété, l'exécution, la musicalité et l'originalité.

La place de la Concorde, une grande place publique située au bout de la rue la plus célèbre de Paris, les Champs-Élysées, pourrait voir la championne africaine entrer dans l'histoire olympique.

En action : Vendredi 9 août.


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