Infos Business of Tuesday, 10 October 2017

Source: cameroon-info.net

120 tonnes de gasoil issu de la contrebande interceptées au Cameroun

La navire nigérian a été intercepté le vendredi dernier La navire nigérian a été intercepté le vendredi dernier

L’interception de ce pétrolier battant pavillon nigérian, spécialisé dans la vente du carburant frauduleux en mer, constitue une opération coup de poing pour la marine nationale camerounaise de plus en plus en alerte dans un espace maritime où prospèrent les commerces illégaux.

Ledit navire a été maîtrisé le vendredi 6 octobre 2017 au large des côtes camerounaises et de l’île de Malabo, en Guinée équatoriale. Pour besoin d’enquête, a-t-on appris dans un reportage diffusé par la CRTV ce mardi 10 octobre 2017, il se trouve pour l’heure au quai du port autonome de Douala, la capitale économique du Cameroun.

«Nous avons reçu les informations sur l’existence d’un navire transportant une importante quantité de carburant provenant de la contrebande. Ce bateau a été interpellé lorsque l’équipage amorçait la traversée de l’océan pour se rendre certainement à Douala», a indiqué un élément de la marine nationale.

Long de 80 mètres, ce bateau trafiquant nigérian s’approvisionnait depuis longtemps auprès des champs pétrolifères camerounais et nigérian afin de ravitailler les chalutiers en haute mer. Le navire qui dispose de 12 soutes pouvait transporter plus de 200 tonnes de carburant.

L’interception a été menée grâce à la collaboration simultanée de la marine nationale et des Douanes camerounaises à travers «l’opération Halcomi Rechercher Halcomi», mise sur pied pour dire halte au commerce illicite. C’est la deuxième prise de la Marine nationale en moins de 4 mois. En juin dernier, un bateau ayant à son bord des «ressortissants asiatiques» surpris en train de pêcher illégalement dans les eaux territoriales camerounaises a été arraisonné par la Marine nationale.

Ce bateau « battant pavillon camerounais » avait à son bord un équipage mixte composé de Camerounais et des Asiatiques. «Ils étaient en situation de pêche illégale, dans une zone interdite de pêche aux chalutiers: le chenal du Wouri», a expliqué le capitaine de Corvette Georges Bebey Ngando, chef du Centre opérationnel de surveillance côtière (COSCO) de la Base navale de Douala.

Les mêmes sources rapportent que les pêcheurs illicites ont été repérés grâce aux équipements dont sont désormais dotées les structures de surveillance de la Marine nationale, et grâce au travail du renseignement.