Un chiffre : 135. Ce sont les entreprises du secteur public, parapublic et privé qui ont donné un cachet particulier à la fête du 1er mai 2016 à Bertoua.
Une parade qui a connu une mobilisation toute particulière. Des milliers des travailleurs ont investi la Place des fêtes, théâtre de l'évènement.
Malgré la forte pluie tombée sur la ville et ses environs dans la matinée, l'enthousiasme des travailleurs n'a pas faibli.
L'effervescence est montée d'un cran à 10 h 20 mn, avec l'arrivée du gouverneur de la région, Grégoire Mvongo. Revue des troupes, exécution de l'hymne national, remise des médailles et des trophées, tout est allé vite.
Un temps d'arrêt est ensuite observé pour suivre les allocutions.
Lamine Mohamane, représentant des employeurs salue les efforts que déploient les patrons pour améliorer le cadre de vie des travailleurs ici, mais surtout pour rendre le travail moins précaire et plus gratifiant.
Des défis, ils en existent aussi à l'Est. Les syndicalistes de la CSTC et de l'UGTC, qui considèrent le travail comme une loi divine et une obligation morale, ont plaidé pour une rémunération juste, un salaire qui doit être payé à temps et régulièrement.
Aussi faudra-t-il l'affiliation du travailleur à la caisse, la déclaration des maladies professionnelles, l'harmonisation de l'âge de départ à la retraite...
Le gouverneur Grégoire Mvongo a répondu à toutes les parties en déclarant qu'il faut toujours privilégier le dialogue dans la société pour sauvegarder les intérêts des parties prenantes.
La promotion de la bonne gouvernance est aussi, selon lui, une voie salutaire, pour éviter l'arbitraire et les traitements injustes au sein des entreprises.
Le plat de résistance était donc cette grande parade qui, pendant plus de trois heures d'horloge, aura tenu le public en haleine.
Rivalisant d'adresse, chaque société a en effet mis en exergue un message particulier.