Les 50 sacs de riz saisis devraient se périmer au mois d’août 2016, mais l’opérateur les transvasait dans de nouveaux emballages qui fixaient l’expiration en 2019.
Les équipes déployées par la délégation du ministère du Commerce pour le Mfoundi ont récemment saisi 2,5 tonnes de riz «périmé» dans un commerce de la ville de Yaoundé. L’information est relevée dans la presse publique édition du mardi, 31 mai 2016.
Selon le quotidien, le riz qui était stocké dans l’établissement devrait se périmer au mois d’août 2016 mais était reconditionné dans des sacs sous une date fixée en 2019.
«Selon les éléments de la brigade, le propriétaire de l’entreprise accumule les infractions. D’abord, étant à la tête d’une société de commercialisation, il n’est pas habilité à ouvrir des sacs de riz, encore moins à leur changer de conditionnement.
Au niveau du prix, le revendeur qui reconditionne ce riz, le commercialise sous le label Prestige en augmentant son coût. Ce dernier passe de 13 000 F environ par sac à 17 000 F», peut-on lire dans les colonnes du même journal.
Sur le sort de l’opérateur, la presse publique indique qu’il a été convoqué par la délégation afin d’être entendu. «Les sanctions qu’il encourt vont jusqu’à l’interdiction de toute activité commerciale, puisqu’il s’agit, selon la brigade des contrôles, d’une situation d’empoisonnement de la population», conclut la presse publique.