Dans le cadre du projet de construction de la cité des cinquantenaires, le ministère des marchés publics vient de lancer un appel d’offre international restreint pour le compte de la communauté urbaine de Douala. Cet appel d’offre fait suite à la sollicitation de manifestation d’intérêts initié par la CUD le 4 février 2015.

A ce sujet, la direction des marchés des travaux de bâtiments et équipements collectifs du Minmap a fait savoir que sept entreprises ont déjà été pré-qualifiées et sont par conséquent admises à soumissionner leurs offres. Ce projet, dont le coût de réalisation prévisionnel est estimé à 30 milliards de F Cfa, doit permettre de doter la capitale économique du Cameroun de logements sociaux. Il est question de construire des immeubles de haut standing, des commerces et des bureaux.

Il est prévu la construction de 537 logements et l’installation de plusieurs équipements d’accompagnement. Ceux-ci seront dotés d’un immeuble rez-de- chaussée+mezzanine+10, appelé Twins 1 pour des logements. Un immeuble rez-de-chaussée+mezzanine+10 appelés Twins 2 pour les logements et les commerces, un Hometown pour des logements et des commerces. Outre la construction des immeubles, la cité des cinquantenaires de Douala sera équipée d’un centre commercial, d’une piscine, d’un espace de jeu et d’un parking au sous-sol d’une capacité d’accueil de 280 véhicules ainsi que d’un parking de 189 places au niveau des rez-de-chaussée.

L’on prévoit que ce projet ambitieux et futuriste sera réalisé en 30 mois. Toujours selon les mêmes prévisions, le début des travaux est prévu pour 2016. Bien avant cela, la commission centrale de passation des marchés publics de bâtiments et équipements aura eu le temps de procéder à l’ouverture des pièces administratives des différentes offres techniques et financières prévu le 29 janvier 2016.

Les différents parties impliquées dans la construction de la cité des cinquantenaires de Douala se félicite de ce vaste projet d’urbanisation qui dit-on va aider de manière significative à résorber la crise de logements qui sévit dans la capitale économique du Cameroun et même dans la plupart des grandes métropoles du pays. De même qu’il offrira des possibilités d’emplois à de nombreux jeunes camerounais, dans des domaines aussi divers que variés.

Seulement, au sein de la population l’on se veut prudent, ce d’autant plus que pour de nombreuses personnes, du discours à l’acte, l’écart est souvent très grand. Comme pour dire qu’on jugera le maçon au pied du mur.