Le lancement de la 2è phase du projet Central african backbone (Cab) financé par la Banque africaine de développement (Bad), a été signé le 30 novembre 2015 à Yaoundé.

La ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Lii Likeng, a représenté le gouvernement camerounais.

24 milliards 247 millions de francs Cfa sous forme de prêt au guichet, voilà ce que d’après le représentant de Racine Kane, représentant de la Bad au Cameroun, cette banque accorde au pays pour la 2è phase de son projet Cab.

Au titre des contributions de ce projet qui aux dire de la Minpostel porte sur 916 km de fibre optique vers les pays frontaliers du Cameroun que sont le Congo, la République centrafricaine et le Nigeria, le Fonds mondial pour l’environnement (Fem), contribue à hauteur de 1, 530 millions d’euros. L’Etat du Cameroun lui, met près de 7 milliards francs Cfa sur la balance.

Prenant en premier lieu la parole, Pierre Sonfack, coordonnateur du projet Cab-Cameroun, tout en énonçant les activités éligibles au financement de Bad, a aussi fait savoir les trois composantes du projet qu’il cordonne. Pour le volet physique, a-t-il déclaré, il s’agit d’accroitre la connectivité dans la sous-région.

« La couche applicative promeut la bonne gouvernance à travers des applications en ligne », renchérit Pierre Sonfack qui rappelle que ce segment viendra en appui à la Cameroon postal services (Campost), pour les courriers en ligne et le e-banking.

L’appui électronique à la gestion des documents du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, à travers les centres intégrés agricoles (Cia), entre selon Pierre Sonfack, dans l’objectif du projet Cab-Cameroun. Entrent aussi dans les bonnes grâces du projet, les Centres de promotion de la Femme.

D’où la présence dans la matinée de ce dernier jour de novembre à Yaoundé, de Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.

Pour le dernier volet dit environnemental, le projet Cab devrait améliorer le cadre institutionnel. « Les trois couches, a enfin enjoint le coordonnateur du projet Cab-Cameroun, doivent évoluer de manière synergique ».

Le représentant du représentant de la Bad à Yaoundé lui a demandé aux autorités camerounaises de faciliter les procédures afin que les fonds dédiés au financement du projet Cab, soient débloqués en janvier prochain, selon les standards de la Bad.

Maitre de céans, Madame Libom Lii Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, a affirmé que le projet Cab lancé le 30 novembre 2015 à Yaoundé, a une durée de quatre, tandis que la 1ère phase du projet Cab-Cameroun commencé en 2009, prend fin au 1er trimestre 2016.

Selon la Minispostel, l’étude pour la mise en place d’un centre numérique au Cameroun, a couté 5 095 000 000 francs Cfa, et le taux d’exécution physique est de 92%, tandis que le taux d’exécution financière est de 89,94%.

« Au demeurant, la mise en œuvre de l’ensemble des projets du Cab-Cameroun favorisera l’accès des populations aux Tic (Technologies de l’information et de la communication, Ndlr), ainsi que la réduction du coût d’accès aux services de télécommunication dans la sous-région », a enfin renchéri Minette Libom Lii Likeng.