Infos Business of Saturday, 2 September 2017

Source: cameroon-info.net

300 entreprises attendues à la 2e édition du CIF

Marthe Angeline Minja, directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements (API). Marthe Angeline Minja, directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements (API).

L’édition de cette année qui verra «une forte participation des entreprises africaine, européenne et américaine», met un point d'honneur sur le secteur industriel. La finalité étant d'attirer un plus grand nombre d’investisseurs étrangers au Cameroun.

«Nous mettons un accent sur le nouveau cadre incitatif à l’investissement privé au Cameroun qui exonère des taxes fiscalo-douanières de 15 ans aux entreprises, dont 10 ans dans leur phase d’installation et 5 ans dans leur phase de production», a déclaré lundi dernier le directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements (API), Marthe Angélique Mindja.

Selon elle, après «le succès» de la 1ère édition en 2015 du Cameroon investment forum (CIF), où près de 200 entreprises ont participé, avec la 2e édition, «il est question de monter d’un cran, tant il est vrai que le gouvernement fait beaucoup d’efforts pour améliorer le cadre des investissements au Cameroun».

Dans cette perspective, l’édition de cette année permettra également de faire le point sur les «relations d’affaires nouées lors du premier forum, et de renforcer les partenariats économiques et commerciaux à travers les joint-ventures», a annoncé Marthe Angélique Mindja au cours d’une conférence de presse à cet effet.

Le CIF sert également de «plate-forme aux institutions publiques et privées, ainsi qu’à la société civile pour présenter leurs différents projets d’investissement à un large éventail d’investisseurs locaux et étrangers», a-t-elle indiqué.

Les participants auront également droit aux conférences-débats, aux échanges B to B. De même une foire-exposition sera organisée afin de permettre aux entreprises de montrer leur savoir-faire. Le CIF bénéficie de l’accompagnement du gouvernement camerounais et d’autres acteurs à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).