Créé il y 3 ans pour être approvisionné à hauteur de 100 millions de francs Cfa par an, le fonds de garantie des crédits aux producteurs de cacao-café, mis en place par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) pour faciliter aux producteurs camerounais l’accès aux financements, est déjà nanti d’une somme de 300 millions de francs Cfa.
Selon Omer Gatien Malédy (photo), le secrétaire exécutif du CICC qui a révélé cette information, ce fonds devrait garantir jusqu’à 50% du montant des crédits contractés par les producteurs auprès d’institutions financières locales.
A en croire la même source, une réflexion est actuellement en cours pour que les banques consentent à prendre le risque à hauteur de 30% des montants sollicités. Dans ce cas, l’apport des producteurs sollicitant des financements pour des projets donnés ne dépassera guerre 20%.
Afin de rendre opérationnel ce fonds de garantie à travers lequel le CICC veut sécuriser un milliard de francs Cfa à terme, l’interprofession cacao-café du Cameroun a déjà pris langue avec au moins quatre établissements bancaires locaux. Il s’agit d’Union Bank of Africa (UBA) ; de la BICEC, la filiale locale du groupe français banque populaire ; et surtout d’Afriland First Bank, qui contrôle un réseau de micro-banques situées dans les zones rurales (Mc2), et Camccul, le premier réseau d’établissements de microfinance du Cameroun.