«Des jeunes s’impliquent et sont dans la mouvance. Leurs idées sont ingénieuses, cela donne envie de les accompagner», se félicite Fransiska Koudingom, chef d’antenne de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME), antenne du Littoral; dans les colonnes du Quotidien de l’Economie du mardi 24 novembre 2015.
D’après le journal, la chef d’antenne nouvellement arrivée et qui attend son installation officielle indique: «De janvier à octobre 2014, c’est 4 118 entreprises qui ont été créées dans le Littoral. Dans ces statistiques, les hommes enregistrent 3 263 entreprises, et les femmes, 855. Au sujet des formes juridiques, le Littoral pendant la période sus-évoquée présente 2 969 établissements, 1 046 sociétés à responsabilité limité, 34 sociétés anonymes, et 69 structures pour autre formes juridiques», lit-on.
«Le manque de business plan, le plan d’affaire. Sans lui, il est difficile de créer, de conduire une entreprise, et il est donné de constater que cela manque beaucoup aux entrepreneurs, jeunes, hommes, femmes. Beaucoup créent et après ne savent pas ce qu’il faut faire», explique Fransiska Koudingom.
Patrick Kpwolom dans la même lancée, estime que «les entrepreneurs au Cameroun ont beaucoup d’idées. Mais le plus souvent, après avoir débuté une affaire, ils se retrouvent à la case départ parce qu’ils se sont précipités, parce qu’il leur manque un canevas. C’est pour cela que depuis trois ans, nous tenons des formations dans les lieux de culte, des campus universitaires, etc. La dernière séance de travail que nous avons tenue à Douala portait sur Comment devenir un entrepreneur à succès.
les jeunes y ont appris à rédiger un projet bancable, appris à se fixer des objectifs pour les atteindre, où et comment rechercher des financement pour un projet, comment construire un parcours d’entrepreneur et comprendre la fiscalité entre autres, ou comment transformer une idée en une entreprise, autant d’éléments qui manquent aux personnes qui veulent se lancer ou qui sont même déjà dans la vie entrepreneuriale», explique ce dernier membre d’Eden, une structure en charge de la mise à niveau des jeunes entrepreneurs.