L’évènement qui vise la vulgarisation des actions du gouvernement se déroulera au Palais des sports de Yaoundé sous le thème: « Mise en œuvre du plan d’urgence et efficacité du travail gouvernemental ». Pour sa 4ème édition, le Salon de l’action gouvernemental (SAGO) s’inscrit la visée du gouvernement qui a adopté, en 2014, l’élaboration d’un Plan d’urgence pour l’accélération de la croissance au Cameroun dont la mise en œuvre permettra à court terme « de retrouver le sentier de l’émergence ». Ainsi, le SAGO 2015 offre une vitrine au gouvernement afin d’exposer ses actions mises en œuvre dans le cadre de ce Plan d’urgence. C’est ainsi qu’on annonce la participation des banques qui ont financé le plan d’urgence cette année.

Pour Patrick Assiga Eyene, commissaire général du salon, le SAGO vise « à donner la visibilité au travail gouvernemental parce que nous comme parti d’un constat selon lequel notre gouvernement est à pied d’œuvre tous les jours, mais les actions qu’il mène restent dans l’ombre. Dans l’ombre parce qu’il y a d’autre canon d’information qui prennent le dessus sur le travail gouvernemental. Ce qui fait en sorte que l’image de ce dernier soit un peu ternie sur le plan de son efficacité ».

Outre les expositions, le SAGO 2015 prévoit des conférences et des ateliers avec les différents acteurs et membres du gouvernement face aux populations. Un concept qui est difficilement entré dans les habitudes des dirigeants camerounais. « Il a fallu convaincre. Au début, nos ministres n’avaient pas compris le concept. Ils se demandaient ça va se passer comment, une conférence entre les populations et nous, y aurait-il des jouxtes oratoires ? Que non. Ils ont compris au fil des éditions qu’il faut associer les populations, car c’est elles qui sont les premiers bénéficiaires de l’action gouvernementale », explique Patrick Assiga Eyene.

Quatre ans après son lancement, sous l’égide du ministère de la Communication, le SAGO gagne en crédibilité. « En 2012 nous avions 5 exposants, en 2013 nous somme passé à 25, et en 2014 nous sommes passé à 125 », indique le commissaire général du salon.