L’Institut Choiseul basé en France vient de rendre public son classement africain 2015 des leaders économiques de demain. Ce classement publié chaque année «identifie, recense et classe les jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique du continent dans un avenir proche».
Cinq Camerounais figurent dans le top 100 (voir la liste complète plus bas) de cette année (c’était déjà le cas l’année dernière), et trois autres sur la liste subsidiaire de 100 autres leaders.
Ce qui fait huit Camerounais (contre 10 l’année dernière) dans le top 200, soit plus de la moitié du contingent d’Afrique centrale dans ce classement dominé par l’Afrique de l’Ouest avec 58 lauréats, l’Afrique de l’Est (52 lauréats) et l’Afrique du Nord (47 lauréats). L’Afrique australe (21 lauréats) ferme la queue derrière l’Afrique centrale (22 lauréats).
Six des huit jeunes camerounais de cette année figuraient déjà dans le classement 2014, dont Jean Paul Mélaga (photo), le premier d’entre eux depuis 2014 et 19ème du top 100 africain de 2015.
A côté des sorties remarquées dans ce classement des compatriotes Vera Songwé, représentante de la SFI au Sénégal, William Nkontchou, Directeur d’investissements chez Emerging Capital Partners, et d’Arthur Zang, l’inventeur de la première tablette médicale d’Afrique ; l’on note l’entrée dans le top 100 de Ferdinand Mouko, Country Manager de Danone en Côte d’Ivoire.
Autre fait marquant : trois des huit Camerounais figurant dans le classement Choiseul 2015 des leaders économiques africains, ont fait leurs armes au sein des universités ou écoles professionnelles camerounaises, témoignant, dans une certaine mesure, de la qualité de la formation dans le pays.
Il s’agit de Ferdinand Mouko, diplômé de l’Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciale) de Douala, Patrick Mandengue, un produit de l’Université de Douala, et Ismaël Nzouéton, qui a été formé à l’IUT (Institut universitaire des technologies) de Bandjoun.