Infos Business of Saturday, 13 August 2016

Source: 237online.com

55,12% d'exécution à mi-parcours du BIP 2016

Un réseau routier en chantier Un réseau routier en chantier

Le budget d’investissement public (BIP) de l’année en cours connaît une amélioration dans la consommation des six premiers mois avec un taux d’exécution physique de de 55,12% au 30 juin 2016, contre 39,5% à fin juin 2015; un taux d’engagement de 56,9% contre 47% en 2015 et un taux de liquidation de 53,8% contre 38,5% de la même période de l’exercice 2015.Voici, en gros, l’information qu’on peut retenir de la réunion d’évaluation du comité national de suivi de l’exécution physico financière de l’investissement public tenue le 29 juillet 2016. Pour les membres de ce comité, c’est une véritable performance que l’on peut déjà célébrer.

A cette allure, l’on espère au sein du Comité atteindre la barre des 95% d’ici la fin de l’année. Dans les dix régions, le taux de réalisation physique est d’en moyenne 30% avec un pic de 37,85% dans la région de l’Adamaoua et 22,61% dans la région du Sud-ouest. De quoi donner le sourire aux membres du comité. «Les chiffres sont en hausse par rapport à la même période de l’année dernière Nous avons vu dans chaque région comment l’exécution du BIP se comporte ainsi qu’au niveau des ministères avec les projets qui sont effectué au niveau central», a affirmé la présidente du comité national de suivi de l’exécution physico financière de l’investissement public, Rosette Moutymbo.

La stratégie pour la bonne exécution du budget d’investissement public 2016 arrêtée par le gouvernement produit donc ses effets. Le comité est convaincu que les performances de l’exécution physico-financière du BIP 2016, iront crescendo. Un optimisme qui est basé sur l’appropriation par de la chaine de l’investissement public et l’application des dispositions de la loi portant régime financier de l’Etat, et la poursuite de l’accompagnement des administrations protagonistes, et avec l’implication des autorités locales pour le suivi et l’exécution des projets, «Il doit y avoir une interaction entre les différents départements ministériels qui sont impliqué dans la mise en œuvre du budget d’investissement public Il s’agit du Minepat, du Minmap, du Minfi.

Nous pensons que tous les autres ministères consommateurs de ce budget doivent participer à cet effort pour que nous obtenions la satisfaction du Citoyen qui est le bénéficiaire final de l’investissement public», recommande le président du comité régional de suivi du BIP dans le littoral, l’honorable Joseph Owona Kono. Toutefois, il est impératif de «régler le problème de la sous-consommation des crédits tout en veillant sur la qualité de la dépense publique», affirme les acteurs de la chaine de l’investissement public. Les difficultés recensées dans les différentes régions et consignées dans le rapport final mettent un accent sur l’indisponibilité des sites pour la réalisation de certains projets, le non-respect de la procédure de contractualisation de certains projets ainsi que la sous consommation des crédits...

Au rang des mesures fortes prises pour juguler les difficultés identifiées, il y a l’annulation des crédits d’investissement dont l’exécution en 2016 est déjà compromise et la réaffectation des dits crédits aux projets mature en attente de financement. A terme, il est question de s’assurer que les 1525,8 milliards de FCFA de budget d'investissement public prévus dans le budget 2016 du Cameroun aboutissent à la réalisation d'infrastructures concrètes, de bonne qualité, capables d'améliorer le quotidien des Camerounais.