Infos Business of Friday, 22 September 2017

Source: fr.africatime.com

566 milliards investis par la Banque mondiale au Cameroun

Élisabeth Huybens, la directrice des Opérations de la Banque mondiale Élisabeth Huybens, la directrice des Opérations de la Banque mondiale

Les fonds alloués par la Banque mondiale (BM) au Cameroun pour l’année fiscale 2016-2017, en guise de prêts, de dons et de financements divers, s’élèvent à 566 milliards de fCFA. La coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale se porte plutôt bien, au regard du volume des projets financés par cette institution financière internationale. Pendant la période considérée (juillet 2016 -juillet 2017), a indiqué Élisabeth Huybens, la directrice des Opérations de la Banque mondiale, pour un ensemble de projets répartis entre plusieurs secteurs, les 566 milliards de francs CFA ont été alloués pour un taux de décaissement de près de 23%. La plupart des secteurs couverts sont ceux liés à la vie quotidienne des populations, aussi bien l’agropastoral, la santé, l’eau, les transports ou l’énergie.

Dans le secteur énergétique, 190 milliards de francs CFA ont été affectés dans la mise en place de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) et 125 milliards de francs CFA pour la construction des barrages hydroélectriques, tandis que des financements au titre du développement du secteur des transports ont mobilisé près de 125 milliards de francs CFA.

Pour le secteur de l’élevage, la BM a débloqué près de 54 milliards de francs CFA dans les régions du Nord et du Nord-Ouest, dans le cadre du Projet de développement de l’élevage (Prodel) auxquels l’on peut ajouter d’autres financements dans divers secteurs d’activité pour plus de 200 milliards de francs CFA.

Il en est le cas par exemple du Projet d’assistance d’aide technique pour l’amélioration de la gouvernance et de la réglementation dans le domaine des ressources minières (Precassem).

Pour l’année fiscale 2018, qui a commencé en juillet 2017, l’institution souhaite ainsi développer un dialogue poussé sur les politiques de développement, «mais il faut avoir des cadres institutionnels et réglementaires qui encouragent les investisseurs privés», a déclaré la responsable de la Banque mondiale.

Dans cette perspective, la BM a lancé des études en vue d’aider le gouvernement à mener des réflexions sur des politiques comme celles du livre scolaire et de passation de marchés publics, de même qu’est pris en compte l’aménagement urbain.