Face à la presse mardi, Janvier Mongui Sossomba a fait le point sur la campagne nationale de mobilisation des ressources.
7000 souscripteurs pour un peu plus de deux milliards de Fcfa.
La moisson a été plutôt abondante pour la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF) qui a récemment parcouru les 10 régions du pays pour une mobilisation de ressources destinées à un établissement de micro-finance agricole.
La structure vise le plus grand nombre de producteurs agropastoraux. D’où l’opération de charme menée par Janvier Mongui Sossomba, le président de la CAPEF, dans le but de sensibiliser de potentiels souscripteurs.
Face à la presse hier, il n’a pas caché sa joie.
« Le bilan de la campagne est plutôt satisfaisant. Mieux, les résultats engrangés vont au-delà des objectifs escomptés », a-t-il déclaré.
Au rang des souscripteurs, bayam sellam, journalistes, agriculteurs, fonctionnaires.
D’après Janvier Mongui Sossomba, la suite du chronogramme prévoit l’élection des représentants des diverses régions.
« Yaoundé ne pouvant abriter les 7000 souscripteurs, nous allons organiser des assemblées régionales constitutives au niveau des départements au cours desquelles seront élus les représentants », a-t-il expliqué.
Une date sera, par la suite, fixée pour l’assemblée générale constitutive à Yaoundé où les représentants des régions éliront les organes délibérants et exécutifs de l’établissement de micro-finance agricole.
Une fois élus, lesdits membres devront trouver le nom de baptême de la structure.
« Ils décideront également du statut juridique, identifieront les services à offrir et décideront entre autres de la durée des prêts, du taux d’intérêt et des modalités de remboursement », a indiqué Janvier Mongui Sossomba.
Les deux milliards de F n’étant encore que des intentions de souscription, les 7000 souscripteurs devront confirmer leur engagement devant le notaire, à l’occasion de l’assemblée générale de Yaoundé.
En tant qu’actionnaires, ils seront édifiés sur les modalités de libération de leurs fonds, « étant donné qu’il est exigé la libération d’un quart du capital à l’ouverture des parts », a précisé Janvier Mongui Sossomba.
Il a, par ailleurs, rassuré la presse, préoccupée par la gestion des fonds et la relation avec la banque agricole.
« Loin d’empiéter sur les missions de la banque, l’établissement de micro-finance va plutôt jouer un rôle complémentaire en allant plus près des acteurs du monde agricole », a-t-il rassuré.
C’est ainsi que chaque chef-lieu de commune disposera d’une agence. Le siège social sera, quant à lui, établi à Yaoundé.