Les entreprises forestières en activité sur le territoire camerounais ont entretenu un linéaire de 7663 Km de routes en terre au cours de l’année 2015, a-t-on appris au sortir d’une session du Conseil national de la route (Conaroute) présidé le 31 mai 2016 à Yaoundé par le Premier ministre, Philémon Yang.
Cette contribution des sociétés forestières à la préservation du patrimoine routier au Cameroun représente cependant moins de 10% du réseau national en terre, officiellement long d’environ 100 000 km.
Dans le même temps, a-t-on appris au cours des mêmes assises, l’administration publique, elle, a entretenu un linéaire total de 1000 km de routes bitumées seulement, «en raison de diverses contraintes techniques et procédurales», souligne le communiqué ayant sanctionné le Conaroute.
Pour rappel, moins de 10% du réseau routier camerounais est entretenu. Selon les officiels, cette situation est la conséquence de l’insuffisance des ressources financières et de la cherté du prix au kilomètre, qui est parmi les plus onéreux en Afrique, selon des experts.
Afin d’inverser cette tendance, une décision gouvernementale prise le 19 avril 2016 par le Premier ministre, a institué l’utilisation de cinq nouveaux produits dans la nomenclature de l’entretien des routes en terre et bitumées au Cameroun, afin de réduire la facture globale de cette activité, et de pallier l’insuffisance des carrières de latérite dans le pays