Infos Business of Thursday, 31 March 2016

Source: investiraucameroun.com

825 millions pour l’économie cacaoyère

Cacao Cacao

1,5 million de dollars, soit environ 825 millions de francs CFA. C’est le montant que la firme américaine Cargill à travers son négociant local Telcar Cocoa, et la Société financière internationale (Sfi), filiale de la banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé ; vont injecter en 3 ans dans l’Académie des coopératives de producteurs de cacao du Cameroun.

Cette initiative, qui vise à former les délégués des coopératives afin de transformer leurs organisations en des entreprises viables, durables et profitables ; est financée à 70% par Cargill et à 30% par la Sfi. «Concrètement, nous participons à ce projet en concevant des modules de formation.

Mais avant cela, nous avons travaillé sur l’évaluation des besoins de formation de ces coopératives, afin de leur apporter un programme spécifique qui sera orienté sur les notions de base en finance», explique Mehita Fanny Sylla, la Country Manager de la Sfi au Cameroun.

A en croire Mehita Fanny Sylla, qui souligne qu’il s’agit là de la toute première intervention de la Sfi dans le développement de l’économie cacaoyère au Cameroun, au bout du compte, les bénéficiaires des formations de la nouvelle Académie des coopératives seront mieux outillés pour obtenir des financements auprès des établissements de crédits. C’est déjà le cas en Côte d’Ivoire, pays dans lequel l’Académie des coopératives de producteurs de cacao a été lancée en 2013.

A en croire Lionel Soulard, Managing Director de Cargill Afrique, grâce à cette initiative qui a permis de former 400 délégués venus de 70 coopératives, les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire ont déjà pu obtenir des crédits pour 2 milliards de francs Cfa auprès des banques locales.

Au regard de ce qui précède, logiquement, l’impact de l’Académie des coopératives au Cameroun devrait être plus importante, dans la mesure où ce sont 227 coopératives et 908 délégués qui bénéficieront de cette initiative dans le pays pendant 3 ans, soit trois fois plus qu’en Côte d’Ivoire.