Au cours de ladite décennie, plusieurs projets ont été réalisés à travers le pays, couvrant neuf secteurs de production dont l’agriculture, la culture, le développement rural et la formation professionnelle, l’éducation, l’environnement et les forêts, les infrastructures urbaines et rurales et la santé.
Cet accompagnement de la France entre dans le cadre de la remise de la dette du pays après l’atteinte par le Cameroun en 2006 de l’Initiative pays pauvres très endettés (PPTE).
Ainsi, dans le secteur de l’éducation par exemple, près de 500 salles de classe ont été construites et plus de 200 autres réhabilitées, puis équipées à travers le pays, avec, en plus, 37 200 instituteurs contractualisés.
Pour ce qui est du développement rural, le C2D a fortement contribué au financement du Programme national de développement participatif (PNDP) afin d’accompagner les collectivités territoriales décentralisées dans la mise en œuvre de la décentralisation.
Ainsi, 4000 microprojets ont été réalisés dans des domaines aussi variés que l’hydraulique, la santé, l’éducation, les pistes rurales et les ponts.
Dans le secteur de la santé, plusieurs centres de santé ont été construits et réhabilités à travers le pays, tandis que de nombreux hôpitaux ont bénéficié du renforcement de leurs plateaux techniques.
Au chapitre des infrastructures, l’on peut noter la modernisation de centre-ville de Yaoundé, la capitale, sans oublier la construction du deuxième pont sur le Wouri à Douala ainsi que des aménagements des pénétrantes Est et Ouest de cette même métropole économique du Cameroun.