L’ex-ministre de l’Eau et de l’Énergie est, une fois de plus, une fois de trop, l’objet d’une campagne haineuse sur fond de falsification de l’histoire. Des bonimenteurs, instrumentalisés, vocifèrent que le digne fils de Mbalélon a cédé la Sonel au Britannique Actis, à l’insu du chef de l’État. Un grossier montage qui provoque l’indignation des professionnels du secteur, qui se demandent dans quel caniveau s’abreuve ces aboyeurs !
Vraisemblablement, les ennemis de Basile Atangana Kouna sont prisonniers de leur haine viscérale contre ce grand commis de l’État. L’énergie qu’ils mettent à ternir sa réputation s’avère, tout simplement, ahurissante. Les échecs retentissants, accumulés au fil des ans, ne les dissuadent aucunement dans leur détermination à vilipender un homme ayant écrit les plus belles pages de secteur de l’eau potable et de l’électricité au pays de Paul Biya.
La dernière cabale en date est des plus comiques. Un audio, abondamment partagé sur les réseaux sociaux, fait croire que c’est lui, Basile Atangana Kouna, alors ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), qui a confié la concession du service public d’électricité au fonds d’investissement britannique Actis à l’insu du président de la République. L’observateur averti sait exactement qui est à l’origine de cette autre calomnie dirigée contre l’ancien membre du gouvernement. Le mensonge et les intrigues servent de trame à ce scénario cousu de fil blanc, destiné à divertir l’opinion publique nationale et internationale.
Pour revenir à l’arrivée du fonds d’investissement britannique Actis comme repreneur de la Société nationale d’électricité (Sonel), il convient de relever que ce n’est pas l’État du Cameroun qui a vendu ses parts à Actis mais plutôt l’américain Aes Corporation, sous contrat de concession depuis 2001, soit 110 milliards de francs.
Il convient également de rappeler, lors de l’instruction de ce dossier, que toutes les réunions interministérielles étaient présidées par le Premier ministre de l’époque, Philemon Yang, tous les comptes rendus étant adressés au président de la République jusqu’à la signature des documents de transaction, après autorisation écrite du chef de l’État par les ministres concernés (Finances et Minee).
Même le protocole d’accord, évoqué dans l’audio amplement ventilé sur les réseaux sociaux par les persécuteurs de M. Atangana Kouna, été signé sur hautes instructions du chef du gouvernement après.le très haut accord du président de la République, Paul Biya, indique une source proche du dossier dans les services du Premier ministre.
En coulisses, les adversaires acharnés de l’ex-Minee reconnaissent en lui l’initiateur et le réalisateur de nombreux projets dans les secteurs dont il avait la charge. Des ambitions aujourd’hui dans les tiroirs, ou qui traînent en longueur. On peut ainsi citer le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaounde à partir du fleuve Sanaga (Paepys), lancé en 2015 pour 36 mois. Ou les projets Memve’ele, Bini à Warack ou encore le programme d’électrification solaire photovoltaïque dans 1000 villages; Nachtigal, etc.
Heureusement, ceux au fait des programmes d’eau potable et d’énergie solaire, au Cameroun depuis une quinzaine d’années, savent ce que Basile Atangana Kouna a entrepris ou réalisé pour permettre à son pays d’atteinte l’émergence dans ces secteurs. Ses pourfendeurs, eux, ne peuvent que se contenter de manœuvres obscures pour continuer de lui nuire, davantage.