"Les actifs de Necotrans dans le Terminal Polyvalent de Kribi ne sont pas repris par Bolloré", peut-on lire entre les lignes de la lettre de mise au point rendue publique mardi par l'entreprise Bolloré. Si l'entreprise reconnait avoir déjà repris des actifs de ladite société, elle précise que c'est une opération qui a toujours eu en point de mire le "renforcement et le développement de ses positions en France et en Afrique, dans les secteurs du transport, de la logistique et des partenariats public-privé portuaires." Il est précisé que cette transaction entre Bolloré et Necotrans "concerne des activités qui répondent à deux objectifs prioritaires à savoir : faciliter l’accès au continent africain de tous les clients français et internationaux de Bolloré Transport & Logistics, mais aussi de consolider et diversifier les activités liées aux opérations portuaires sur la façade atlantique du continent africain." Autre précision, outre Bolloré, plusieurs actifs de
Necotrans ont été cédés à des repreneurs pour les besoins de la procédure de redressement judiciaire. Actifs exploités exclusivement par les repreneurs en question. Dans ce registre, Bolloré Transport & Logistics pérennise plus de de 260 emplois dans six pays africains à travers la reprise de terminaux tels que celui du Bassin du Congo, celui de Lomé , d'Abidjan le Terminal à conteneurs de Cotonou , Douala International Terminal entre autres. L'entreprise française martèle par contre que "Contrairement à des informations qui ont pu être entendues ici et là, les droits de Necotrans sur le Terminal Conventionnel de Kribi n’ont pas été repris par Bolloré Transport & Logistics." Relativement aux structures et les effectifs de Necotrans compris dans le périmètre de reprise par Bolloré Transports & Logistics, la société qui emploie près de emploie près 5 000 personnes au Cameroun rassure qu'elles bénéficieront de sa solidité financière; fleuron d'une vision axée en primeur, depuis 195 ans, sur des valeurs entrepreneuriales fortes, un actionnariat stable et une politique d’investissements de long terme. Elle débloque un peu plus de 300 millions d’euros chaque année à cet égard.