4175 Fcfa sont désormais les frais de coupures exigés aux consommateurs qui ont un jour de retard dans le paiement des factures d’électricité. Une pilule amère pour les populations.
#DateLimite Très courroucés sont les clients de l’agence Eneo sise au quartier Brazzaville à Douala. Ils ont pour quelques-uns été victimes d’une situation embarrassante. Notamment ceux qui résident au lieu-dit Cité Berge dans l’arrondissement de Douala 3ème. Un reportage effectué vendredi 26 février 2016 en dit long sur la colère des uns et des autres. Interrogés, des habitants du quartier sus évoqués avancent : « pour la majorité d’entre nous, le deadline du paiement de la facture d’électricité était le 24 février 2016. Alors grande est notre surprise que le lendemain 25 février, des agents sont descendus sur le terrain et procédé aux coupures en distribuant bien sûr des avis de coupures ».
Ce n’est pas tout. Ce qui choque davantage est: « scandalisés par ces coupures rapides à seulement un jour de retard par rapport à la date limite prévue, nous sommes allés vendredi 26 février à l’agence Eneo à Brazzaville pour payer les factures. Sur place, à la caisse un agent exige comme frais de coupure par individu un montant de 4175 Fcfa ».
Toute chose qui n’a pas laissé les compatriotes indifférents. Qu’est ce qui justifie ces coupures hâtives alors que par le passé, les clients avaient dix jours passés la date limite pour payer leurs factures ? En outre, tout avait été mis en place, des concessions étaient faites, pour permettre au Camerounais le plus pauvre de régler ses factures. Secundo, comment se fait-t-il que les frais soient estimés à hauteur de 4175 Fcfa ? Telles sont les questions qui taraudent les esprits des consommateurs offusqués.
« Vous savez madame combien il est difficile pour nos enfants d’étudier dans le noir ? Ou pour nous autres de vaquer à nos occupations respectives ? C’est pour une première fois dans l’histoire qu’on me coupe la lumière. Jamais je n’ai accusé de retard dans le paiement de mes factures. Je suis médusée », souligne une génitrice de cinq enfants qui n’arrive pas à se calmer.
Toutefois, interrogé par La Nouvelle Expression vendredi le 26 février 2016, l’agent ou le caissier a fait savoir qu’il s’agit là « des nouvelles directives de Eneo. Désormais on coupe le lendemain de la date limite de paiement », dit-il au reporter qui s’est fait passer pour un consommateur anonyme.
Dans le but d’avoir plus d’éclairages sur ces nouvelles directives qui, aux dires des clients, n’ont pas été communiquées au préalable, La Nouvelle Expression a joint au téléphone le service de communication de la direction générale de Eneo. Malheureusement, toutes ses tentatives ont échoué au moment où nous allions sous presse.