C’est ce qui va sanctionner la 3e session de la commission nationale d’examen des demandes d’appui institutionnel à la presse privée pour l’exercice 2021 qui s’est tenue le 25 février dernier à Yaoundé.
C’est au total 95 dossiers d’organe de presse privée qui ont été soumis à l’appréciation des membres de la commission nationale d’examen des demandes d’appui institutionnel à la presse à capitaux privés. Il s’agit plus exactement, de 84 dossiers de presse écrite et 11 dossiers de la presse en ligne qui ont été étudiés le 25 février dernier à Yaoundé. Lesdites assises qui étaient présidées par le ministre de la Communication, doivent donner naissance dans les prochains jours, à la publication de la liste des bénéficiaires. En attendant, René Emmanuel Sadi a profité de la circonstance pour relever que « les démarches pour l’amélioration de la taille de l’enveloppe prévue pour le mécanisme d’appui de l’Etat à la presse se poursuivent ». C’est ainsi que, dit-il « pour le compte de l’exercice 2022, elle connaitra une légère augmentation ».
Selon lui, « cette embellie est pour nous une étape sur le chemin de la mise en place d’un appui encore plus substantiel du gouvernement aux médias ». Tout comme « l’aboutissement attendu du processus de prise des textes d’application de la loi sur l’audiovisuel permettra à la presse audiovisuelle de disposer elle aussi d’une source pérenne d’appui matériel, logistique et financier ». Toute chose qui a amené le patron de la Communication a affirmé sans ambages qu’il ne compte pas s’arrêter là. « Au total, mon département ministériel continuera de mener le plaidoyer en faveur d’une mobilisation plus conséquente de ressources financières au profit des médias privés, de nature à leur permettre autant que faire se peut, de remplir convenablement leurs missions d’éducation et de promotion de la culture citoyenne », a-t-il souligné.
Cadre juridique
La circonstance a également permis au porte-parole du gouvernement de passer un savon à tous ceux qui ont vite fait de critiquer le nouvel élan qu’a pris le ministère de la Communication pour l’aide à la presse privée. « Depuis bientôt 2 ans et suite à la publication de l’arrêté N°031/Mincom du 13
avril 2020 réorganisant les modalités d’accès au bénéfice de l’aide publique à la communication privée, le mécanisme d’appui du gouvernement à la presse à capitaux privés est entré dans une nouvelle phase. Les incompréhensions et autres balbutiements constatés dès l’entrée en vigueur de ce nouveau cadre juridique sont progressivement aplanis, notamment grâce à un travail d’explication des dispositions règlementaires entourant le mécanisme qui est appelé à se poursuivre », a-t-il insinué.
Et d’ajouter « l’engagement des pouvoirs publics pour l’amélioration et la systématisation de son appui à la presse à capitaux privés est sans équivoque. La promotion d’entreprises de presses viables et pourvoyeuses d’emplois stables reste notre leitmotiv » Pour réussir ce challenge, il a indiqué qu’il faudra en outre : la poursuite et le renforcement des efforts d’organisation de la part des acteurs de la presse et l’amélioration du cadre juridique général gouvernant la communication en général et la presse en particulier, avec notamment la poursuite de la concertation engagée entre les pouvoirs publics et les acteurs de la presse.