Infos Business of Monday, 16 January 2017

Source: fr.allafrica.com

Assurances: une bonne nouvelle pour les victimes des accidents de route

Diminution du délai de règlement des indemnisations proposé aux victimes des accidents de route Diminution du délai de règlement des indemnisations proposé aux victimes des accidents de route

Un mois maximum. Au lieu d'un an, voire deux ans et demi. C'est le nouveau délai de règlement des indemnisations proposé aux victimes des accidents de la circulation pour les dommages matériels subis par leurs véhicules.

C'est une initiative de l'Association des sociétés d'assurances du Cameroun (Asac), à travers le projet IDA, Indemnisation directe des assurés.

But de ce nouveau mécanisme dont la convention a été signée mercredi dernier à Douala en présence de Blaise Ezo'o Engolo, directeur national des assurances et représentant du ministre des Finances : accélérer la cadence de règlement des sinistres. Jean-Victor Ngue, président du comité ad hoc chargé de l'élaboration de l'IDA, explique ce qui va changer : « C'est essentiellement la procédure.

Au lieu qu'on attende le policier ou le gendarme pour le PV, qui lui va prendre du temps pour arriver chez l'assureur, il y a maintenant un constat amiable.

C'est un outil de travail qui sera remis à chaque assuré chaque fois qu'il aura souscrit à une assurance-automobile. Et quand il y aura accident, les deux automobilistes vont simplement remettre cette pièce à leur assureur qui saura l'interpréter. La 2e pièce essentielle, c'est l'expertise.

Il faudra que l'expert intervienne très rapidement afin que le délai de quinze jours qui nous est imparti puisse être respecté. » Ces explications sont complétées par Raphael Fute, le président de l'Asac, qui ajoute une autre source de lenteur : « Il y avait le recours entre les compagnies.

Il fallait aller chercher le préjudice de votre assuré chez l'autre assureur, et toutes ces correspondances prenaient du temps. L'IDA vient révolutionner cela.

Chaque compagnie indemnise d'abord son client et nous nous retrouvons pour régler cela au niveau de notre chambre de compensation. »

Précision toutefois : le plafond de règlement de ces sinistres matériels est de 500 000F. Pour Jean-Victor Ngue, « 90 à 95% des cas seront réglés à travers ce plafond qui est révisable».