Assurer la viabilité du trafic sur l'axe Ngaoundéré-Febati. Tel était l’enjeu de cette visite de travail qu'effectue Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics (Mintp), depuis hier dans l'Adamaoua.

Le Mintp en compagnie d’Armand Ndjodom, secrétaire d’Etat chargé des routes est allé apprécier les chantiers routiers en cours dans la région. L'axe Ngaoundéré-Febati a donc été sa première escale, une semaine après le délai d'exécution des travaux fixé au 31 juillet dernier.

Selon le Mintp, le bilan est satisfaisant. Si avant, il fallait mettre en route cinq heures entre les deux localités, désormais trois heures suffisent. Les écueils liés à la fin des travaux ont également été évoqués. Ils sont liés à la saison pluvieuse et l'érosion qui engendrent des fondrières de plus de 10 m de profondeur.

« Il y a beaucoup d’efforts réalisés par cette entreprise. Ce qui est à recommander fortement, c'est qu'elle insiste sur les questions d'assainissement. Il faut faire en sorte que l'eau ne stagne pas sur la route », a indiqué Emmanuel Nganou Djoumessi.

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Sur cette question qui entrave l’avancée des travaux de cette route longue de 156,55 km, qui dessert une importante partie de cette région et le Nigeria, le ministre se veut rassurant. « Nous allons réussir à traiter la fondrière par des blocs-rocheux ou des murs de soudainement », a-t-il proposé comme solution, avant de rajouter que « de toutes les manières, la route ne sera pas coupée ».

Par ailleurs, il a invité l'entreprise en charge de ces travaux évalués à plus de 531 millions de F, à plus de rigueur au travail et au respect des délais.

Après ce chantier, le Mintp a procédé à une revue des travaux d’entretien confortatif de la nationale N°1. De même, il a effectué une descente sur la voie qui donne accès à l’aéroport et à la carrière d’Esico, l’entreprise en charge des travaux de ce chantier.