Au cours d'une visite de terrain lundi dernier, une équipe du ministère des Travaux publics a fait le constat.Il est désormais plus aisé de rouler sur l'axe Yaoundé-Douala, précisément à Mapubi dans l'arrondissement de Ngwei, Pk12+700 et à la station de pesage d'Edéa.
Les nids de poule et autres crevasses qui jonchaient ces tronçons de la nationale n°3 il y a quelque temps sont comblés en majeure partie. Fini donc les accidents à répétition et autres tracasseries liées à la dégradation de la chaussée et à l'encombrement des emprises. A la tête d'une forte délégation, Simon Pierre Mbousnum, délégué régional du ministère des Travaux publics (Mintp) pour le Littoral et Léopold Mvondo Akono, directeur de la Protection et Maintenance de la route au Mintp ont effectué une descente sur cet axe lundi dernier. Objectif : évaluer l'état d'avancement des travaux et prendre connaissance des difficultés y relatives.
Le long de la route, on pouvait apercevoir des équipes procéder au désherbage et au décapage des accotements. Les deux responsables ont pu constater que les travaux de cantonnage ont bel et bien démarré, de même que la construction des dalles en béton armé à Mapubi comme à Pk12+700 où la chaussée s'était affaissée et les deux buses s'étaient corrodées. Par ailleurs, des panneaux de signalisation ont été érigés de part et d'autre de la chaussée pour favoriser une meilleure visibilité. Au niveau de la station de pesage d'Edéa, une chaussée en béton armé, d'épaisseur 25 cm est en cours de réalisation.
« D'ici le 22 décembre 2015, les travaux de la voie principale devront être achevés », a déclaré le délégué régional. Seulement, Eng Fathi Khalil, responsable de projet à Arab contractors Cameroon, l'entreprise chargée des travaux, a déploré l'indiscipline des automobilistes qui ne respectent pas les panneaux de signalisation et outrepassent les orientations des agents postés sur la voie. Une dérivation a été tracée au début des travaux au niveau de l'ancienne route nationale afin de permettre la circulation durant toute la durée de la réfection.
Avant cette visite de terrain, le Mintp a procédé dans la matinée de lundi à la présentation d'un tableau de bord des projets d'infrastructures. Il s'agit d'un outil qui devrait permettre de résoudre les problèmes de lenteurs, de non-respect des chronogrammes et délais d'exécution des travaux publics. « C'est un outil de suivi intégré dans la gestion des projets qui met en exergue les actions à mener en fonction des différentes phases des projets, des délais d'exécution de chaque phase, la période et autres résultats escomptés », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi.
Il comprend la phase d'instruction du projet et celle de réception en passant par sa mise en œuvre. A travers le tableau de bord, il sera désormais possible de conduire les projets d'infrastructures, respecter les délais, identifier le rôle des acteurs et rechercher la performance. « Il n'y aura plus de laxisme intolérable, l'objectif recherché étant le développement d'une culture du résultat», a prévenu Emmanuel Nganou Djoumessi. Aussi a-t-il indiqué que le tableau de bord est obligatoire dans les délégations régionales dont les personnels doivent s'en imprégner et les intégrer dans leur pratique quotidienne.