Infos Business of Tuesday, 2 October 2018

Source: cameroon-tribune.cm

BICEC: les parts françaises bientôt cédées

Le marocain BCP est actuellement en négociations avec les responsables du groupe bancaire français. Le marocain BCP est actuellement en négociations avec les responsables du groupe bancaire français.

Rien n’est encore conclu. Mais les discussions sont avancées pour le rachat des parts françaises de la Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit (BICEC). Dans un communiqué du groupe de la Banque populaire caisse d’épargne (BPCE) du 25 septembre dernier, on peut lire que l’institution est entrée en « négociations exclusives avec le groupe marocain BCP (Banque centrale populaire) en vue du projet de cession de ses participations bancaires en Afrique ». Le document poursuit en expliquant que ce projet de cession s’inscrit dans la stratégie de la BPCE de recentrage dans les secteurs et zones prioritaires de développement des métiers du groupe, dans la continuité de la cession de la Banque des Mascareignes au groupe BCP, annoncée en février dernier.

En effet, au cours d’un passage au Cameroun, Jean-Pierre Levayer, le directeur général de BPCE International (filiale du groupe français BPCE SA) indiquait que le groupe a décidé de revoir sa stratégie internationale avec notamment l’identification d’un nouveau partenaire pour les filiales africaines.

«Nous espérons avoir un partenaire qui sera non seulement financier, mais avec lequel nous pourrons collaborer, notamment à travers nos solutions technologiques », avait-il précisé avant de poursuivre qu’un partenaire qui maitrise bien l’Afrique serait le bienvenu.

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Le groupe Banque centrale populaire qui est en pole position pour reprendre les parts détenues par BPCE International à la BICEC semble donc répondre à ces différents critères. Il se verra, si tout marche bien, hériter de 68,5% dans la BICEC au Cameroun ; 71% dans la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI) à Madagascar; 100% dans la Banque Commerciale Internationale (BCI) en République du Congo et 60% dans la Banque Tuniso-Koweitienne (BTK) en Tunisie.

« Ce projet permettrait aux banques concernées de s’adosser à un partenaire financier et industriel disposant d’une solide expérience dans le domaine bancaire, et en mesure de développer davantage leur activité en Afrique », poursuit le communiqué de presse.

L’accord qui pourrait être signé incessamment sera précédé des certaines procédures notamment l’accord des autorités réglementaires au Maroc et dans les différentes géographies concernées.