Avec 83,39% contre 73,5% à la même période (31 décembre 2015), le taux d’exécution du Bip 2016, à en croire le Comité national de suivi de l’exécution financière qui a restitué les résultats de ses travaux ce 02 février à Yaoundé, a progressé de 9,87 points.
Trônent en tête des meilleurs élèves enregistrant les meilleurs taux d?exécution du Bip 2016, la région de l’Adamaoua avec 95,57%, soit 1,9 point par rapport à 2015 ; la région du Nord avec 94,88% contre 84,18% (+10,7 point). En dépit d’une régression de -1,83 point, le Nord-Ouest occupe le 3ème rang avec 93,02% contre 94,95% l’an dernier.
Elle est suivie de la région voisine de l’Ouest, laquelle se situe à 87,41% grâce à un saut de 10,98 points. Le milieu du tableau est lui occupé par la région du Centre avec ses 83,01% contre 75,94% (soit +7,07 point) ; la région du Sud-ouest qui est parvenu à 82,81% après ses 77,06% (+5,75). L’Extrême-Nord complète le tableau avec 81,28% (bien qu’elle chute de -5,5 point).
Avec 79,51% contre 62,84% en 2015, la région de l’Est, ferme la queue des progressions du taux d’exécution du Bip en 2016. Selon le Comité, c’est la seconde meilleure progression. La région du Soleil levant ayant connu une amélioration de +16,67 point juste derrière le Littoral qui fait un bond spectaculaire de 32,26 points. La capitale économique était à 43,08% en 2015 avant de se retrouver à 75,34% (soit un taux de progression de 32,26 points). Ferme la queue, la région du Sud avec 68,67% contre 77,06% en 2016. Elle a régressé plus que toute autre région, avec -8,74 points.
Au terme de cette restitution des résultats relatifs à l’évaluation de l’exécution du Bip au 31 décembre 2016, l’on observe une nette amélioration de l’exécution des crédits à gestion déconcentrées. Aussi, les régions de l’Adamaoua, du Nord et Nord-Ouest enregistrent-ils les meilleurs taux d’exécution physique.
Les régions du Littoral, de l’Est et de l’Ouest s’illustrent elles, dans les meilleures progressions tandis que les régions du sud, du Sud-ouest et de l’Extrême-Nord, enregistrent les performances les plus basses.
Même si, Elise Mballa Meka la maire de l’arrondissement d’Akom II (département de l’Océan, région du Sud), unpeu amère, a requis des circonstances atténuantes pour la région du Sud dont elle a décrié le manque de routes.
« Beaucoup de chantiers sont abandonnés chez. D’autres, sont de très mauvaise qualité, à cause des commissions de passation de marchés corrompus qui confient des ouvrages aux entreprises moins disantes », clamera-t-elle, avant de s’indigner de ce qu’il soit octroyée une insuffisante somme de 18 millions FCFA pour un bloc de deux salles de classe, pour des zones enclavées comme Bipindi ou Akom II.