Les derniers réglages sont en train d’être faits au niveau de la Direction générale à Yaoundé. Et, dès novembre prochain, les clients de la BC-PME pourront enfin bénéficier des premiers crédits.
A ce jour, une centaine de dossiers ont été reçus dont certains venus des cabinets de courtage sont en étude, apprend-on dans les colonnes du journal Le Quotidien de l’Economie, en kiosque ce mardi 27 octobre 2015.
D’ailleurs, poursuit le journal, la BC-PME est en train de s’organiser pour traiter de manière diligente ces dossiers qui bénéficieront des premiers financements à condition de remplir les critères requis par sa politique de financement.
Selon Olivier Djaba, Chef d’agence régionale de Douala, «nous avons même déjà mené des entretiens avec certains de nos clients pour mieux cerner leurs besoins, et essayer de leur donner la conduite à tenir».
A cet effet, la BC-PME a élaboré des produits «clé en main». Concrètement, les produits «clé en main» sur lesquels les besoins des clients ont été identifiés à l’avance, ont été mis en place.
Notamment, le financement lié à l’exécution des commandes et des contrats, des produits liés à la mobilisation du poste client (l’avance sur facture, l’escompte de traite ou l’affacturage), les produits liés aux engagements par signature, les cautions et les financements des actifs.
La BC-PME a aussi identifié les besoins qui concernent les commerçants et les professions libérales. «Voilà les produits clés à main que nous avons mis en place pour étudier rapidement les demandes qui nous seront soumises par les clients», a confié Olivier Djaba.
Pour rappel, la Banque Camerounaise des PME est la consécration d’une promesse faite par le Chef de l’Etat en janvier 2011 au cours du Comice agro-pastoral d’Ebolowa.
Outre la création (encore en cours) d’une banque agricole pour le financement de l’agriculture, Paul Biya avait également annoncé le lancement d’une banque dédiée au financement des PME, qui sont considérées comme principal moteur de la croissance économique, mais qui sont en proie à des difficultés d’accès aux financements au Cameroun.