Selon les déclarations Théodore Nsangou, Directeur Général d’Electricity Development Corporation dans les colonnes du journal Mutations du 7 septembre 2016, après le processus de mise en eau définitive de la retenue engagée en mi-aout dernier, l’on doit «procéder à la réception provisoire du barrage Lom-Pangar entre le mois de novembre et décembre 2016». Précisément, à cette période est prévu aussi sur le plan théorique le démarrage des travaux de construction de l’usine de pied 30 MW destinée à alimenter la Région de l’Est.
La signature du contrat pour la réalisation de ce projet est imminente. Dans la même lancée, le site de l’usine de pied sera libéré avant la fin du mois d’octobre 2016. EDC voudrait ici tenir le délai de 2018 pour la livraison de l’usine. En outre, Théodore Nsangou assure que les aspects les plus critiques qui conditionnent la montée des plans d’eau sont au point.
«Soulignons que le barrage-réservoir de Lom Pangar permettra de compléter la régularisation de la Sanaga pour l’optimisation de la production des centrales existantes, et créer des conditions favorisant l’aménagement de nouveaux sites nombreux et importants à l’aval, à des conditions économiques intéressantes. En effet, la retenue de Lom Pangar augmentera le débit régularisé de la Sanaga à plus de 1.000 m3/s à l’amont de Song Loulou de façon à saturer son débit d’équipement et d’augmenter la production d’Edea en période d’étiage, soit 160 MW produits par les deux ouvrages», a-t-il dit.
À ce titre, «le projet de barrage-réservoir constitue la pièce maîtresse de la stratégie du Gouvernement pour assurer à moyen et long terme l’approvisionnement en électricité du pays au moindre coût», ajoute le Directeur Général d’EDC. Les pouvoirs publics ont pris l’option de réaliser une usine de pied en même temps que le barrage. Elle sera équipée de 4 groupes d’une puissance nominale unitaire de 7,4 MW, soit une puissance totale de 30 MW. L’énergie sera évacuée sur Bertoua par une ligne haute tension.