Le ministère de la Promotion de la femme et de la famille a organisé des sessions d’apprentissage pour cette catégorie avec le soutien des partenaires au développement dans la capitale régionale de l’Est.
Femmes refugiées et populations hôtes, main dans la main pour des lendemains qui changent. Un projet destiné à favoriser leur autonomisation pour des économies résilientes et des communautés pacifiques vient d’être lancé dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua le jeudi 16 Décembre 2021. L’initiative est de l’Organisation internationale du travail (Oit). C’était sous les auspices de Nathalie Ngueba, par ailleurs inspecteur général au ministère de la Promotion de la femme et de la famille. L’inspecteur général a mis son séjour de Bertoua à profit pour lancer le projet mis en œuvre par l’Oit visant l’autonomisation des femmes pour des économies résilientes et des communautés pacifiques dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua au Cameroun où vivent les réfugiés. Plus de 290 000 réfugiés centrafricains sont présents à l’Est Cameroun. Regroupés au sein des associations avec les populations hôtes, nombreuses sont les femmes qui s’attellent à la couture, au petit commerce ou à l’agriculture. Enfin de transformer leurs associations en coopératives et permettre un meilleur accès à la protection sociale de 50 000 femmes et hommes refugiés et membres des communautés d’accueil. L’Organisation internationale du travail appuyé par l’agence coréenne de coopération internationale a mis sur pied le projet de l’autonomisation pour des économies résilientes et des communautés pacifiques. Felix Ketline, chef technique du projet explique : « l’approche système de marché qui permet de voir où ils sont dans la chaîne de valeur et voir comment ils peuvent accéder au marché et participer au travail descend. On essaie tout d’abord de donner accès à un développement économique durable et aussi à la protection du Vih/Sida ». Le Gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo et d’autres autorités locales ont salué le projet officiellement lancé à Bertoua par la représentante du Minproff. « C’est une belle opportunité pour les femmes refugiées, les femmes déplacées internes qui se trouvent dans la précarité de pouvoir s’autonomiser et soutenir leurs familles », a déclaré le gouverneur.
Pendant 4 ans, le gouvernement et les partenaires au développement vont travailler avec 16 communes des régions de l’Est et l’Adamaoua où vivent les réfugiés pour garantir le développement de l’entreprenariat féminin et la cohésion sociale. « Ce projet entre dans le cadre de l’autonomisation de la femme de manière générale. Il est question d’appuyer les organisations féminines en terme de développement de leurs activités génératrices de revenu pour créer des chaines de valeur donc les aider à mieux produire, à transformer et à commercialiser ces produits qu’elles-mêmes, elles cultivent déjà. C’est une belle opportunité pour les femmes refugiées, les femmes déplacées internes qui se retrouvent dans la précarité de pouvoir s’autonomiser et soutenir leurs familles et participer au développement des communautés et du pays. C’est une occasion pour le gouvernement de remercier le partenaire au développement en particulier l’agence de coopération Coréenne et l’Organisation International du Travail qui se sont assis et se sont associées pour pouvoir aider ces populations », a laissé entendre Nathalie Ngueba, inspecteur général au Minproff.