Ils sont 110 milles ces Camerounais qui ont déjà souscrit à l’assurance volontaire. Grégoire Owona, le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS) l’a indiqué vendredi 29 juillet dernier au cours d’un entretien sur la chaine de télévision Vision 4. Une interview qui s’inscrivait en marge de la conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres) dont les travaux se sont tenus à Yaoundé, lit-on dans le bihebdomadaire Ecomatin du lundi 1er août 2016.

Par ce fait, le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale a salué la décision des pouvoirs publics d’étendre la sécurité sociale au secteur informel et aux activités libérales qui n’étaient pas pris en compte par le régime de la CNPS. Ainsi donc, toutes les agences de la CNPS à travers le pays devraient être à même «non seulement de recevoir, mais aussi de traiter tous les dossiers déposés par chaque usager désireux de s’affilier à l’assurance volontaire dans les conditions fixées par le Premier Ministre», avait prescrit le DG de la CNPS, structure chargée de la mise en œuvre de cette politique.

Est considérée comme assuré volontaire, toute personne pouvant s’acquitter de ses cotisations sociales. Le montant de ladite cotisation versé chaque quinze du mois, est assis sur un salaire annuel moyen arrêté d’accord parti entre l’assuré et la CNPS, d’après le décret du Chef du Gouvernement, indique le journal.

Même si des voix s’élèvent pour réclamer l’augmentation du plafond des cotisations pour une meilleure retraite, le Cameroun dit être suffisamment avancé en matière de sécurité sociale en Afrique subsaharienne. «En Afrique subsaharienne, le taux de couverture est d’environ 10% alors que le Cameroun est passé de 10 à 20,1% de couverture en très peu de temps. Le pays est suffisamment avancé en matière de taux de cotisations», a souligné Cécile Gernique Bouba, Directrice de la Sécurité sociale au Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale.