Infos Business of Friday, 17 February 2017

Source: cameroon-tribune.com

Braconnage: passage en revue de l’Africa-Twix

324 saisies ont été opérées entre 2010 et 2016 324 saisies ont été opérées entre 2010 et 2016

Dans le cadre de la lutte que mène le gouvernement camerounais contre le braconnage, 324 saisies ont été opérées entre 2010 et 2016. Parmi elles, 132 cas concernaient l’éléphant et ses produits dérivés. Il y a eu 164 arrestations, avec Yaoundé et Douala comme les zones les plus récurrentes de saisies. Données communiquées ce 15 février à Douala, à l’occasion de l’atelier sous-régional d’évaluation et de mise en place des structures de gestion du projet Africa-Twix sur la lutte contre la criminalité faunique et le trafic illicite des produits forestiers.


L’Africa-Twix (Trade in Wildlife Information Exchange), officiellement lancé en février 2016, sert à faciliter, via Internet, l’échange d’informations et la coopération au sein et entre les organismes chargés de la mise en œuvre des lois forestières et fauniques et des cadres réglementaires. L’outil est en cours d’expérimentation dans cinq pays : Cameroun, Congo, Gabon, RDC et RCA. Il devrait être progressivement étendu à d’autres Etats de la sous-région et au-delà.


Organisé par le Minfof, en partenariat avec le Réseau de surveillance du commerce des espèces animales et végétales sauvages (Traffic) et le soutien de partenaires internationaux, l’atelier avait comme objectif général l’évaluation et la mise en place des structures de gestion de l’Africa-Twix. Spécifiquement, il s’agissait d’évaluer les premiers mois de mise en œuvre du projet, installer le comité consultatif de la plateforme et lancer la base de données. Les travaux étaient présidés par le Dr Paulinus Ngeh, directeur régional de Traffic en Afrique centrale.


Le secrétaire exécutif de la Comifac, Raymond Ndomba Ngoye, revenant sur les risques pour la biodiversité et même pour la paix et la sécurité dans la sous-région dus au braconnage et au commerce illégal des produits de faune, a indiqué que combattre la criminalité faunique reste une nécessité. Tout comme il était nécessaire, après la première année d’expérimentation de cette plateforme, de la passer en revue et de formuler des recommandations pour son amélioration.