Infos Business of Tuesday, 28 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Célestin Tawamba humilie encore Dion Ngute dans Jeune Afrique

Celestin Tawamba était à Abidjan Celestin Tawamba était à Abidjan

Lors de son passage à Abidjan (Côte d'Ivoire), dans le cadre de l'Africa Ceo Forum, le président du Groupement inter-patronal du Cameroun, Celestin Tawamba a été interrogé par Jeune Afrique sur ses rapports avec le premier ministre Joseph Dion Ngute. Pour rappel, le patron de Gigam avait refusé en décembre 2021 l'invitation du premier ministre à participer à une session du Cameroun Business Forum (CBF). Célestin Tawamba ne nie pas ses relations compliquées avec le chef du gouvernement. "Je ne saurais pas vous dire s’il y avait une tension entre le patronat et le gouvernement. Ce que je peux vous dire est que notre saisine pour participer à la session du CBF prévue en décembre 2021 s’est faite quelques jours avant la date programmée, à la suite de quoi nous avons indiqué notre indisponibilité à y prendre part, et ce pour une raison principale : le patronat n’avait pas été associé aux travaux préparatoires de la session.", a-t-il déclaré.

Il a également profité de l'occasion pour lister les griefs qu’il porte contre l'initiative pilotée par les services du premier ministre.

"Il en découlait trois conséquences : la date de la tenue n’avait pas été arrêtée d’accord parties, le nombre de participants du secteur privé ne nous paraissait pas représentatif, les thèmes retenus étaient en déphasage total avec la situation économique du moment.", précise-t-il.

Le président du Gicam a sa propre idée du cadre dans lequel devraient se tenir les discussions entre le secteur public et les autorités gouvernementales. En effet en 2020 il avait déjà proposé dans le livre blanc du Gicam, une refonte complète du CBF.

"On parle d’une structure au fonctionnement inclusif, avec des acteurs au dialogue légitimes et représentatifs, des discussions approfondies en amont des forums et des indicateurs qui seraient conformes aux axes de développement, qui seraient arrêtés de manière concertée. Et surtout d’un cadre permanent, doté d’instances opérationnelles et stratégiques viables, où le suivi des résolutions et recommandations ne sera pas optionnel. Peut-il être mis en place ? Assurément oui, c’est une question de volonté politique.", rassure-t-il.