Une délégation de l’interprofession cacao-café du Cameroun prendra part, en février 2016 à Bruxelles, en Belgique, à la 2ème édition du Salon du chocolat, annonce le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).
Au cours de cette rencontre, les opérateurs de la filière cacao camerounaise devraient être davantage édifiés sur les bienfaits de la transformation du cacao, qui apparaît de nos jours comme le parent pauvre de la filière dans le pays.
En effet, le Cameroun est le plus petit transformateur parmi les cinq premiers producteurs de fèves dans le monde, selon les statistiques de l’ICCO. Avec une capacité de transformation d’environ 35 000 tonnes en 2014, le pays se situe loin derrière la Côte d’Ivoire, devenue le premier producteur et premier transformateur en 2014, avec une capacité de broyage de 670 000 tonnes.
Dans le même temps, le Ghana, 2ème producteur mondial, affiche une capacité de broyage de 286 000 tonnes, contre 173 000 tonnes pour le Nigéria. De plus, la majeure partie du cacao transformé sur le territoire camerounais l'est encore sous la forme de poudre, le pays, comme l’ensemble du continent africain, ne faisant encore qu’office de figurant sur le marché mondial du chocolat.