Parallèlement, l’objectif de mobilisation des recettes fiscales non pétrolières, fixé par la Loi de finances, a connu un taux de réalisation de l’objectif de l’ordre de 103,2%, en hausse de 1,7% par rapport à 2015.

Dans le détail, les recettes issues de l’impôt sur les sociétés pétrolières ont connu un taux de réalisation de 72,7%, qui s’explique par la persistance de l’impact de la chute du prix du baril sur les activités des entreprises du secteur pétrolier amont, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) restant le principal poste des recettes fiscales avec un montant mobilisé de FCFA 557,0 milliards; soit 34,5% des recettes fiscales non pétrolières.

Cette rentrée financière est suivie par ordre d’importance de l’impôt sur les sociétés non pétrolières (21,8%), de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (17,8%), des droits d’accises (12,3%) et de la taxe spéciale sur les produits pétroliers (6,5%).

Recouvrant à la fois pour le compte de l’Etat central, des collectivités territoriales décentralisées et de certains établissements publics, la DGI signale une progression de 5,5% de la première recette citée, celles mobilisées pour les autres étant restées quasi constantes (environ 50 milliards FCFA).

Selon les statistiques du ministère des Finances, au terme du premier semestre 2017, les recettes des impôts et taxes recouvrés avaient connu une hausse de 33,8 milliards (+4%) pour un total attendu de 1719 milliards FCFA au terme de l’exercice en cours.