Ainsi, ajoute la même source, le recours au marché des titres, en l’occurrence, des emprunts obligataires et l’émission de Bons de trésor assimilables (BTA) et des Obligations de trésor assimilables (OTA) sera réduit, comparativement à l’année dernière où le Cameroun avait la possibilité d’émettre jusqu’à 350 milliards de francs CFA de titres publics.

Si l’on tient compte des émissions de ces dernières années, notamment avec la mise en pratique du budget-programme qui en est à sa troisième année, c’est la première fois que les titres publics sont en deçà de 300 milliards de FCFA.

Pareille situation d’après certains analystes est liée à la conjoncture économique difficile, alors que le Cameroun a obtenu du Fonds monétaire international (FMI) une enveloppe de 390 milliards de FCFA en juin dernier pour l’implémentation du programme triennal dans le cadre de Facilité élargie de crédit (FEC).

En novembre dernier, le FMI a ajouté 65 milliards de FCFA au Cameroun dans le cadre de la FEC.