Infos Business of Friday, 27 January 2023

Source: Je Jour du 24-01-2023

Cameroun :'Manger midi' coûte plus cher

Les prix des plats de nourriture ont augmenté, Les prix des plats de nourriture ont augmenté,

Les prix des plats de nourriture ont augmenté, tandis que la quantité a diminué. Les consommateurs s’en plaignent, les commerçants accusent la vie chère.

12 h au quartier Elig-Essono, au lieu-dit Carrefour Ceper. À quelques mètres de là se trouve une vendeuse de nourriture, Ma’à J. Mécaniciens, commerçants, usagers affluent autour de son comptoir. Ils veulent manger. Au menu, du riz à la sauce d’arachide, la banane plantain malaxée... C’est au goût de tous. Mais, les prix les refroidissent. Car, la commerçante prévient qu’ils ont augmenté de 100 Fcfa. « Le plat de sauce d’arachide accompagnée de riz, celui de banane plantain malaxée, sont désormais à 600 Fcfa au lieu de 500 Fcfa. Le plat de macabo rappé ou celui du couscous avec des choux valent désormais 700 Fcfa au lieu de 600 Fcfa », fait-elle savoir.

La quantité de nourriture a également pris un coup. Les clients crient au scandale : « Eh ! La mère finalement, comment allons-nous, nous rassasier? ». Ma’a J réplique: « Tout est devenu plus cher. Vous-mêmes, vous n’allez pas au marché ? ». Malgré cette situation, les consommateurs s’adaptent. La preuve, ils occupent tous les bancs autour du comptoir. Plus bas en face de Ma’a J, il y a mami Eru. Elle aussi a revu ses prix à la hausse. Le plat de ‘’water fufu’’ et d’Eru s’achète à 600 Fcfa au lieu de 500 et celui de « ndjama ndjama » avec du couscous vaut désormais 1000 Fcfa au lieu de 700 Fcfa. « Non seulement le prix du plat a augmenté, mais la quantité a diminué. Pour se rassasier, il faut manger deux plats», déplore un client de ‘’mami Eru’’. Celle-ci, face à l’étonnement et aux plaintes de ses clients, accuse les prix qui s’affolent au marché.

Les vendeurs de spaghetti sauté et des omelettes sur des pousse-pousse aussi ont revu leurs prix à la hausse : 100 Fcfa en plus désormais. Ici également, la quantité a baissé. Un souci autre que celui de l’argent.

et de la quantité de la nourriture se pose : celui de la monnaie. Au lieu Sapeurs au marché Mokolo, une des vendeuses de nourriture réputée dans le coin n’a pas changé le prix du plat de taro-sauce jaune. Il vaut toujours 1000 Fcfa. Par contre, le coût du plat de riz accompagné de la sauce d’arachide a subi un coup. Il s’obtient désormais à 700 au lieu de 500 Fcfa.

Problèmes de jetons