L’initiative devenue un rituel vise à éviter des hausses de prix et des pénuries artificielles sur les marchés camerounais, à l’occasion des fêtes de fin d’année.

La Mission de régulation et d’approvisionnement des produits de grande consommation (Mirap) s’active pour satisfaire les consommateurs en mettant sur le marché des produits de consommation de masse. Un projet réalisé en partie avec le concours de certaines organisations de producteurs mobilisées  dans les zones de production agricoles. Il est désormais connu qu’à chaque veille des fêtes de fin d’année, la Mirap s’emploie également à organiser des marchés périodiques. Les consommateurs et les commerçants ne sont pas toujours d’accord sur les prix des denrées alimentaires. Les clients se plaignant souvent de la surenchère.
Une situation désagréable pour des Camerounais qui voient en la Mirap, une solution à leur problème d’approvisionnement en vivres.  Il s’agit toutefois d’une initiative louable qui, jusqu’ici, a été couronnée de succès au vue des moyens financiers colossaux injectés dans l’opération. En 2012, par exemple, cette structure avait acheté des produits alimentaires pour un montant total de

1,2 milliards de FCFA.
Créée au lendemain des émeutes de la faim de février 2008, la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation se veut une structure d’alerte, d’achat, d’importation et de stockage des produits de grande consommation, en vue d’un approvisionnement du marché camerounais dans les meilleures conditions. Sous la tutelle technique et financière des ministères du Commerce et des Finances, cette nouvelle institution a vu le jour le 1er février 2011 suite à un décret du présidentiel.
Quatre ans  après sa création, la Mirap s’est définitivement  imposée  dans le quotidien des populations à travers les marchés témoins périodiques et les marchés forains. En synergie avec les organisations des producteurs, les entreprises citoyennes, de nombreux partenaires économiques et sociaux. Ces opérations ont contribué à réduire  efficacement et considérablement  les pénuries et  l’inflation dans leur plus simple expression, l’amélioration de la commercialisation des produits agropastoraux et la redistribution des fruits de la croissance etc.