L’ambassadeur chef de délégation de l’UE, Françoise Collet a visité les projets soutenus par Bruxelles en faveur de la banane et des douanes camerounaises.

Au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée récemment à Douala, Françoise Collet, chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, a expliqué l’objet de sa visite de travail à Douala, Edéa et Kribi.

Il était question de commerce et de coopération. Notamment dans la facilitation et l’accroissement des exportations de bananes camerounaises vers l’UE et la modernisation des douanes.

Les projets de partenariat dans ces domaines bénéficient d’un financement de 38 milliards de F. Au cours de sa mission de terrain bouclée le 2 décembre, Françoise Collet a rencontré les administrateurs locaux autant que les gestionnaires des ports et les opérateurs économiques pour en évaluer la progression.

Mme Collet a remarqué pour l’encourager la percée de la banane locale sur le marché de l’UE. L’exemple de ce kilogramme du doux fruit venu du Moungo et vendu à 521 F le kilogramme sur un marché de Haute-Savoie, lui a permis d’expérimenter le bon comportement de ce produit d’exportation.

Il convient donc de maintenir et d’améliorer la qualité de la production pour que la banane made in Cameroun demeure compétitive. L’appui européen devrait dès lors s’exprimer dans l’amélioration des conditions de travail, l’environnement et la logistique des bananeraies.

Attente régulièrement exprimée par les entrepreneurs privés, l’autre centre d’intérêt de la visite de l’ambassadeur européen devait permettre de discuter de la modernisation des douanes.

Mais c’est surtout la mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique (Ape) entre le Cameroun et l’Union européenne qui aura retenu l’attention de la presse.

Obligeant Mme Collet à expliquer à plusieurs reprises qu’il est globalement tôt pour évaluer l’impact de ce changement de règlementation. L’Ape a produit de bons fruits partout ailleurs où il a été expérimenté, a plaidé la conférencière.

Quoi qu’il en soit, annoncera-t-elle, le Cameroun devra bénéficier des mesures compensatoires si d’aventure il y perdait des ressources importantes.