L’un des repères structurels que l’Etat du Cameroun s’est engagé à réaliser, dans le cadre du programme économique triennal avec le Fonds monétaire international (FMI), concerne la « stratégie pour s’attaquer aux prêts non performants ». En d’autres termes, il s'agit de ces prêts dont les intérêts sont en retard de plus de 90 jours.
Le FMI indique alors, dans son rapport produit le 16 janvier, sur le Cameroun, que les autorités camerounaises ont convenu de former un certain nombre de magistrats en matière de résolution de contentieux bancaires. Ces hommes de loi seront alors affectés aux principaux centres d’affaires du pays, avant décembre 2018. Il est aussi prévu la mise au point des solutions d’arbitrage.
Les autres plans d’action dans le domaine couvriront les mécanismes pour encourager la renégociation de crédits échus, en collaboration avec l’association bancaire. Il est aussi envisagé de revoir le rôle de la Société de recouvrement du Cameroun, notamment en établissant une tarification neutre pour le budget de l’Etat.