Dans une interview accordée à la presse le 15 janvier, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a annoncé qu’en cet exercice 2018, les maires seront désormais les maîtres d’ouvrage pour ce qui concerne la gestion du réseau routier.
« Les maires sont maîtres d’ouvrage en ce sens que ce sont eux qui vont planifier, programmer et conduire l’exécution des travaux de construction ou de maintenance de quelques axes routiers.», a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi.
Toujours selon lui, les magistrats municipaux vont fixer les orientations, et les ingénieurs du génie civil, les délégués départementaux ou les délégués régionaux, vont les appuyer au plan technique.
Selon les données du ministère des Travaux publics, 87 000 km de routes appartiennent au réseau communal camerounais. La politique de décentralisation prônée par le gouvernement va donc permettre de renforcer le pouvoir de décision des collectivités territoriales décentralisées. Car, en dehors de la maîtrise d’ouvrage qui vient de leur être transférée par l’Etat central, les maires vont aussi gérer l’entretien routier par cantonnage au cours de cet exercice.
Dans cette veine, le gouvernement camerounais a déjà promis de répartir une enveloppe de 1,8 milliard Fcfa, à 201 communes pour le cantonnage routier en 2018.