Engagée dans la bataille d’amélioration de la desserte en eau potable, la Camwater a fait du partenariat tous azimuts, la clé de voûte pour y parvenir.
C’est à ce titre qu’une importante mission américaine séjourne depuis peu au Cameroun, dans l’optique d’accélérer la mise en œuvre des chantiers ayant bénéficié de financements émanant d’Exim Bank Us.
Entamée le 04 juin dernier, ladite mission composée de sept personnes s’étalera jusqu’au 11 juin 2015 avec au programme, la visite des différents sites devant abriter les chantiers en droite ligne avec les financements américains obtenus depuis 2014 ou en passe de l’être.
Si le fait en lui-même traduit au mieux l’adhésion desdits partenaires américains à notre programme d‘investissements à court et à moyen termes dans le secteur de l’eau, il vient surtout conforter la justesse de la diversification partenariale pour laquelle a opté la Camwater.
Une diversification qui lui offre ainsi l’opportunité de s’arrimer au mieux aux mutations technologiques de son secteur d’activités, non sans étendre au mieux les opportunités de développement qui s’offrent à elles.
C’est le cas effectivement de le penser, tant il est constant qu’en marge de la visite des sites, ces partenaires américains apportent surtout l’innovation technologique en matière de production, de traitement, mais aussi de distribution de l’eau potable.
Et ce n’est certainement pas un hasard si le leader dans le secteur, en l’occurrence General Electric, a accepté de faire le déplacement du Cameroun, question de lui offrir des installations clés en mains et adaptées au mieux à notre environnement.
Car, s’il est de notoriété que la qualité de l’eau répond à des critères bien déterminés, les spécificités des sites d’implantation des unités de production peuvent néanmoins l’influencer. Aussi peut-on comprendre que les partenaires américains aient tenu à toucher du doigt lesdites spécificités en parcourant aussi bien Akomnyada, Olama, Buea, Tiko que Mutengene.
Chantiers imminents
En fait, ces visites sonnent comme le prélude au démarrage effectif des différents chantiers visant l’amélioration de la desserte en eau potable des villes listées plus haut.
Si Akomnyada et Olama viennent renforcer la capacité de production d’eau pour la cité capitale et ses environs, notamment Mbalmayo, les autres villes quant à elles se verront désormais connectées au réseau de la Camwater. Ce faisant, au même titre que Yaoundé et ses environs elles bénéficieront d’une technologie de pointe, non sans que leur connexion au réseau Camwater ne vienne densifier davantage celui-ci.
Avec l’imminence desdits chantiers, la Camwater traduit ainsi au mieux la quintessence du message de fin d’année de Paul Biya qui annonçait que le Cameroun sera un grand chantier, tant les travaux de densification du réseau engagés par ladite entreprise sont réels et contribuent au mieux à l’amélioration effective des conditions de vie des populations.
Et c’est en cela que le partenariat avec les Etats-Unis tient toute sa portée bénéfique à plus d’un titre, tant il est vrai qu’en sus des infrastructures conséquentes, il œuvre par ailleurs à la création d’emplois supplémentaires, ne serait-ce que le temps que dure leur réalisation.
Mieux encore, se positionnant dans la même mouvance d’urgence que l’est le programme d’investissement édicté fort à propos par la Camwater, ces partenaires américains démontrent à suffisance leur engagement à accompagner notre pays à entrevoir avec davantage de sérénité, l’implémentation réussie de son plan d’émergence. Plan dont la mise en œuvre ne saurait se départir de l’important et indispensable développement du secteur de l’eau potable. Cap sur la durabilité
Au demeurant, s’obligeant par ailleurs à moderniser le réseau Camwater au travers de leurs contributions financières et opérationnelles, ces mêmes partenaires américains s’inscrivent inéluctablement dans l’optique d’une plus grande durabilité des installations à venir.
Celles qui devraient conséquemment réduire substantiellement leurs coûts de maintenance, tant il est adjoint dans le programme de mise en œuvre, un transfert de technologie. Mieux encore, il s’agira par ailleurs de développer avec le Cameroun une nouvelle approche commerciale et partenariale qui se démarque bien évidemment de ce qu’était encore la réalisation des différentes unités de production, de traitement et les circuits de distribution.
Il en est ainsi notamment de l’adoption de nouveaux compteurs d’eau intégrée dans la démarche des dirigeants de la Camwater, pour non seulement diluer les récriminations y afférentes, mais aussi et surtout promouvoir auprès des usagers, la culture de la parcimonie.
Comme quoi, au-delà de l’amélioration de l’offre globale, le partenariat américain draine avec lui une culture nouvelle : celle selon laquelle il faille désormais considérer l’eau comme une ressource accessible à tous, mais exigeant également une gestion rationnelle à tous points de vue. Toutes choses qu’on pourrait valablement assimiler aux pré-requis pour plus de durabilité, pour un approvisionnement pérenne en eau potable.